Ils seraient traduits devant des juridictions militaires

Saïd Bouteflika et les généraux Tartag et Toufik arrêtés



...

La nouvelle a vite fait le tour du pays. Le «puissant» frère-conseiller de l’ancien Président déchu, Saïd Bouteflika, et les généraux et anciens patrons des services de renseignement (ex-DRS) Mohamed Mediène, dit Toufik, et Bachir Tartag, ont été interpellés par les services de sécurité.

L’information a d’abord été donnée par des internautes sur le réseau social Facebook, hier vers 14h, avant d’être reprise par plusieurs médias électroniques en citant des sources sûres.

Selon les mêmes sources, ils ont été conduits à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour être entendus dans le cadre d’une enquête sur leurs activités.

Selon certaines sources, les trois anciens responsables ont été «arrêtés chez eux suite à un mandat du procureur militaire». Ils devraient être entendus avant d’être présentés, éventuellement, aujourd’hui, devant le procureur.

Cette interpellation, ajoute-t-on, s’inscrit dans le cadre d’une enquête préliminaire menée par des officiers de la police judiciaire militaire. Mais aucun communiqué officiel n’a été diffusé pour confirmer ou infirmer l’information.

Ces trois anciens responsables étaient dans le viseur du chef d’état-major de l’APN, Ahmed Gaïd Salah, depuis le début du mois d’avril dernier.

Dans son discours du 2 avril, le vice-ministre de la Défense avait dénoncé «une bande» qui a accaparé des prérogatives présidentielles et a pointé du doigt des «parties malveillantes qui complotaient contre l’armée».

«Alors que le peuple algérien attendait avec impatience la satisfaction de ses revendications légitimes, a paru, en date du 1er avril, un communiqué attribué au président de la République, alors qu’en réalité, il émanait d’entités non constitutionnelles et non habilitées, ayant trait à la prise de décisions importantes concernant la phase de transition.

Dans ce contexte particulier, nous confirmons que toute décision prise en dehors du cadre constitutionnel est considérée comme nulle et non avenue», avait-il lancé.

Quelques jours plus tard, et réagissant au démenti du général Toufik et la lettre de l’ancien président Liamine Zeroual, Ahmed Gaïd Salah est revenu à la charge pour accuser  publiquement l’ancien patron du DRS de comploter contre l’armée et le mouvement populaire. Il lui lance ainsi «un dernier avertissement», le sommant de «cesser ses activités».

Le chef d’état-major de l’ANP dit même détenir des «preuves» confirmant ses accusations.

Saïd Bouteflika, «chef de la bande»

Le général Bachir Tartag, qui a démissionné de son poste de chef de la Direction des services de sécurité (DSS), le 2 avril, soit le même jour du départ de Abdelaziz Bouteflika, est, quant à lui, considéré comme un «proche de Saïd Bouteflika». Est-il membre de «ces parties malveillantes» dénoncées par Gaïd Salah ? On n’en sait rien pour l’instant.

Comme le général Toufik, Saïd Bouteflika a aussi été attaqué, sans le nommer, par le chef d’état-major de l’ANP en parlant de «la tête de la 3issaba (la bande) qui a confisqué le pouvoir présidentiel». L’homme a été cité aussi par le général à la retraite Khaled Nezzar, dans un texte publié, la semaine dernière, sur le site de son fils, Algeriepatriotique.com.

Selon lui, le frère cadet de l’ex-chef de l’Etat lui «a d’abord demandé son avis sur le limogeage d’Ahmed Gaïd Salah», avant de lui faire part «de sa volonté d’instaurer l’état d’urgence ou l’état de siège» afin de sauver le régime.

Son arrestation serait aussi une réponse à la demande de la rue qui réclame, depuis le début de cette crise, son jugement.


Lire la suite sur El Watan.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites