JUSTICE

Le RCD appelle à juger Bouteflika



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Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a appelé ce samedi la justice algérienne à entendre l’ex-président Abdelaziz Bouteflika « sur ses actions et sur les activités de ses collaborateurs», estimant que cela constituait « l’unique gage de crédibilité » pour la justice. En effet, dans un communiqué sanctionnant la réunion de son Secrétariat national, le RCD est longuement revenu sur les affaires de corruption enclenchées par la justice en affirmant que «dans un Etat de droit, personne n’aurait été surpris de la comparution des Ouyahia, Sellal, la cohorte de ministres cornaqués par les Bouteflika ou de Kouninef, Haddad, Tliba et Zoukh devant la justice».Toutefois, estime-t-il «si on veut que la justice et rien que la justice s’exerce, en plus de l’indépendance dont elle doit jouir, y compris vis à vis de l’opinion publique, elle doit déjà commencer à réfuter le caractère sélectif de ces interpellations en convoquant toute la 3issaba. Abdelaziz Bouteflika, le chef de l’Etat déchu, doit être entendu sur ses actions et sur l’activité de ses collaborateurs». A ce stade, poursuit le parti, «c’est l’unique gage de crédibilité pour que ce qui est présenté comme une opération mains propres ne soit pas dans les faits une  chasse aux sorcières».«Y a t-il des obstacles pour que la justice convoque l’ex chef de l’Etat pour l’entendre? Là est la question sur laquelle elle est attendue.  Se peut-il que le chef de l’Etat-major qui a pris la tête de la croisade contre la “bande” ait une réponse», s’interroge le parti. Dans le même sillage, le RCD a, encore une fois, critiqué la démarche du chef d’état-major de l’Armée, Ahmed Gaid Salah, à qui, il reproche d’avoir «contourner les revendications du mouvement populaire» et «son obstination à organiser une élection présidentielle sous un nouveau rapport de force clanique».

 


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