Nouvelles décisions pour l’obtention du visa Schengen

la carotte et le bâton



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Par R. Mahmoudi – L’Union européenne a approuvé, jeudi, les augmentations proposées pour l’octroi du visa Schengen. Ainsi, les demandeurs de visa algériens devront désormais débourser 80 euros pour l’obtenir, sans compter les frais du traitement des dossiers.

Selon le site Schengen Infos, le coût des visas passera de 60 à 80 euros à partir de janvier 2020. La même source explique cette hausse par le besoin de couvrir les nouveaux dispositifs mis en place pour accélérer les procédures d’obtention du visa.

Au même moment, les ministres de l’Intérieur et de la Justice de l’UE ont affirmé, dans une déclaration commune, que les nouveaux amendements rendraient les procédures de visas dans les pays européens «plus rapides et plus claires» pour les voyageurs réguliers, et que si un pays ne coopérait pas pour la réadmission des immigrants illégaux, la Commission proposerait aux Etats membres de l’UE d’appliquer des mesures restrictives pour la délivrance et les frais de visas. La même source a ajouté que si un Etat coopérait à cet égard, la Commission pourrait proposer aux Etats membres d’adopter une résolution exécutoire qui prévoit soit une réduction des frais de visa, soit une réduction du délai de traitement des demandes de visa ou alors une augmentation de la durée de validité des visas à entrées multiples.

En octobre 2018, la Commission européenne négocie avec l’Algérie et seize autres pays hors de l’espace Schengen en vue de les amener à accepter des «mesures strictes» d’expulsion de leurs ressortissants en situation illégale dans les pays de l’Union européenne en échange de l’octroi de visas aux ressortissants de ces pays.

Le rapport indique que les Etats Schengen veulent faire de la politique des visas un «outil efficace» pour améliorer la coopération en matière de réadmission des immigrants clandestins, en introduisant un nouveau mécanisme pour l’application de procédures strictes pour le traitement des dossiers de visas émanant des pays qui ne coopéreraient pas suffisamment dans le domaine du rapatriement des immigrants clandestins.

Le même rapport indique également que dix-sept pays extérieurs à l’espace Schengen étaient impliqués par ces nouvelles mesures, tels que l’Albanie, la Russie, l’Ukraine, la Serbie, le Pakistan et la Géorgie, en plus des négociations avec six autres pays : l’Algérie, la Biélorussie, le Nigeria, la Tunisie, la Chine et la Jordanie, pour instaurer le principe de délivrance des visas aux immigrants illégaux.

R. M.


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