L’ affaire de détournements de fonds de grande envergure du gigantesque projet d’autoroute Est-ouest , lancé en Algérie , il y a huit ans, impliquant directement ou indirectement des personnalités, des cadres du ministère des Travaux publics et qui a tant alimenté les suspicions des médias et flanqué la trouille à la classe politique revient devant la barre une nouvelle fois et sera jugée devant le tribunal criminel d’Alger, le 25 mars prochain.
Tout débute lors de la mise en place d'un vaste plan de grands travaux, révélé en 2004 par l’Etat, reposant notamment sur un chantier colossal relatif à la construction d'un réseau autoroutier devant relier l'est à l'ouest du pays. Plusieurs groupes mondiaux sont en lice, le coût total est évalué à 12 milliards de dollars. Le projet est divisé en trois lots (Est, centre et ouest).
Des entreprises chinoises se portent candidates notamment le conglomérat financier CITIC représenté à Alger par l'i...