IL EST POURSUIVI POUR PLUSIEURS AFFAIRES

Ould Abbes placé en détention préventive



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L'ex-SG du FLN et sénateur, Djamel Ould Abbes, a été placé, dimanche, sous mandat de dépôt, à la prison d'El Harrach, par le juge enquêteur près la Cour suprême. Djamel Ould Abbes, est poursuivi pour «dilapidation de deniers publics, conclusion d'un marché en violation des dispositions  législatives et réglementaires en vigueur et faux en écritures publiques»,  lorsqu'il était ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, entre 1999 et 2010. Le ministère de la Solidarité nationale a consommé en dix ans ce que ni l’Education nationale, ni l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique n’ont consommé. Alors que beaucoup de ministères lésinaient, la Solidarité donnait à tout-va. On a notamment égratigné ces 22 milliards de centimes donnés à des organisations estudiantines et qui n’ouvrent pas droit normalement à ce genre d’aide de la part du ministère de la Solidarité. A partir de 2005, ce sont 500 000 trousseaux scolaires qui sont distribués annuellement, une semaine avant la rentrée scolaire, au profit des enfants scolarisés de familles nécessiteuses dans les 48 wilayas du pays. L’ancien ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould-Abbès, donnait personnellement le coup d’envoi de cette opération au siège de l’Entreprise nationale d’approvisionnement et de distribution des produits textiles (Enaditex). Selon les factures du ministère, l’ensemble de ces trousseaux scolaires a coûté un montant de 320 millions de DA, chaque trousseau étant estimé à une valeur moyenne de 1 200 DA. Ces trousseaux contiennent des cartables, des tabliers et des fournitures scolaires. Les opérations ciblaient les élèves des deux premiers paliers de l’enseignement (primaire et moyen), et touchaient toutes les wilayas du pays, plus particulièrement, celles du Grand-Sud et des Hauts-Plateaux. Les restaurant de la Rahma, instaurés pour venir en aide aux démunis, notamment durant le mois sacré de ramadan, ont englouti d’importantes sommes d’argent, jamais contestées, ni vérifiées, alors que les sous-traitants faisaient fortune en livrant une nourriture à la limite du mangeable aux «restaurants de la Rahma ». De toute évidence, un ministère pareil, destiné à ravitailler en aides et subventions de toutes sortes de larges franges de la population, pouvait réclamer d’avoir plus entre les mains et ne justifiait pas pourquoi les caisses étaient tout le temps vides. Les rentrées scolaires, les ramadans, les fêtes religieuses ou nationales, les aides consenties aux enfants malades étaient autant de raisons pour justifier les dépenses.


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