Ghardaïa sous un soleil de plomb



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De mémoire des habitants, la wilaya de Ghardaïa a vécu ce mardi sa plus chaude journée depuis des décennies. Une chaleur nettement supérieure à 48°C. La canicule s'obstine depuis une semaine à rendre le quotidien des habitants de la vallée du M'zab pénible. Celle-ci ne sera sans doute pas la dernière avant l'arrivée du prochain Aïd-el-Adha. Le corps humain peut-il résister à cette chaleur singulière ? Comment réagit notre corps à ce phénomène naturel et, surtout, comment peut-on en limiter les conséquences sur notre organisme ? Durant ces deux dernières années, à Ghardaïa, comme dans toute la région du Grand Sud, tout le monde parle de la canicule.

On n'arrive même plus à faire de différence entre les températures du jour et celles de la nuit, des températures qui ne changent pas pendant durant plusieurs jours consécutifs. Toutes les régions du sud du pays, la notion de souffrent de cette canicule. Cependant, personne n'ose jusqu'à présent parler de plan Orsec, synonyme de gratuité pour l'eau et l'électricité durant ce trimestre de grande chaleur. Selon des chercheurs, la canicule dans le sud du pays se compose de masses d'air chaud qui remontent de l'Afrique vers le Sahara marocain et le Sahara algérien et finissent par provoquer un phénomène météorologique le blocage. Quand il y a blocage, plus l'air chaud prend de l'altitude, plus il se réchauffe et finit par former une sorte de poche. Ces poches d'air chaud bloquent les autres perturbations : c'est la canicule. Selon ces mêmes chercheurs, notre peau est dotée de récepteurs thermiques qui transmettent, via les nerfs et la moelle épinière, l'information au centre de thermorégulation se trouvant dans le cerveau, plus exactement dans l'hypothalamus.

Ce centre fait office de thermostat pour notre organisme ; c'est lui qui nous permet de rester aux environs des 38°C. Quand il y a de la canicule, notre corps est atteint d'homéothermie. Notre température se régule donc en fonction de la température extérieure. Jusqu'à 25°C, notre régulation reste passive. Au-delà de celle-ci, notre corps se met à transpirer, comme pour une activité physique. Pour se défendre, la transpiration se fait plus abondante. L'organisme n'arrive plus à faire face aux températures élevées internes et externes. On se met alors à suer abondamment et on éprouve le boire plus souvent, de façon à nous hydrater très régulièrement pour pallier le dysfonctionnement de notre thermostat. Plus grave, à 41°C, le corps ne peut tenir que 8 heures, mais à 50°C, moins de 5 minutes, particulièrement chez les personnes âgées et les enfants en bas âge. A Ghardaïa, la canicule provoque depuis déjà plus d'une dizaine de jours des sécheresses catastrophiques dans les niveau des jardins, ce qui suscite une grande inquiétude.

Les conséquences sur certains secteurs clés comme l'agro-industrie et l'agriculture sont fâcheuses. Ces vagues de chaleur engendrent des pics de consommation d'électricité en raison du recours massif à la climatisation, aussi bien dans les foyers, dans les bureaux que dans les entreprises ; chose qui engendre un surcoût qui pèse lourd sur le budget des ménages, des unités de production et de l'Etat. Les services de la météorologie nationale envisagent la néanmoins la survenue de pluies diluviennes, notamment dans les wilayas entre Ghardaïa et de Tamanrasset.


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