Djamel Bouras, boite noire des Bouteflika et mis aux oubliettes par la lutte contre la corruption en Algérie



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Avant la chute des Bouteflika, on les voyait partout. Sur les plateaux de télévision, dans les travées du parlement et dans les meetings de la « chitta », ils se faisaient remarquer, entendre. Mais après l’effondrement du clan présidentiel, ils ont disparu par enchantement et se cachent derrière l’institution militaire en criant jour et nuit « gloire à Gaid Salah ». Ces gens-là sont les opportunistes du système qui tentent d’échapper aux poursuites judiciaires réclamées haut et fort par les millions de manifestants algériens mobilisés chaque vendredi. 

Et parmi ces « opportunistes », nous retrouvons le sieur Djamel Bouras, député algérien FLN pour l’émigration, et ancien « directeur de campagne » pour la diaspora algérienne à l’étranger lors de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un… 5e mandat successif !

Said Bouteflika est en prison. De nombreux oligarques sont en prison. Mais certains cerveaux et boites noires de ces cercles qui ont fait la puissance du régime Bouteflika sont toujours en liberté. Mieux encore, ils sont volontairement épargnés à l’image de Djamel Bouras, l’un des hommes les plus proches des Bouteflika, voire leur serviteur le plus fidèle ses 5 dernières années.

Lorsque Said Bouteflika ou son frère Nacer Bouteflika se déplaçaient en France, c’est Djamel Bouras qui s’occupait de toute la logistique, la prise en charge financière et l’agencement de leurs agendas. Djamel Bouras était également l’homme qui contactait les oligarques algériens pour récupérer les financements nécessaires aux diverses campagnes électorales menées à la gloire du régime Bouteflika. L’homme connaissait donc tous les secrets des déplacements en Europe des Bouteflika. Mieux encore, il assistait à de nombreux conciliabules.

Il faut savoir que les Bouteflika ont sauvé Djamel Bouras d’une véritable et interminable déchéance. Et pour cause, ce dernier avait de sérieux ennuis avec la justice algérienne au cours des années 90 en raison d’une opération d’importation de matériel informatique. Après un bref passage par la prison à Blida en 1996, Djamel Bouras fut secouru par Mohamed Mguedem qui l’a précieusement aidé pour s’en sortir.

Mais lors de la montée en puissance des Bouteflika, Djamel Bouras se dévoue au clan présidentiel. Pour impressionner et épater ses interlocuteurs en France et en Algérie, il prétendait qu’il était l’époux de la soeur de la femme de Nacer Bouteflika, le frère junior d’Abdelaziz Bouteflika.

Grâce à sa proximité avec les Bouteflika, Djamel Bouras a pu amasser un impressionnant patrimoine immobilier et financier. Nous avons recensé au moins trois promotions immobilières dans lesquelles Djamel Bouras est impliqué directement ou indirectement. Une promotion à Chéraga, une autre à Kouba et une troisième située dans les environs de la Cour Suprême à Alger.

En France, il évite de fréquenter Paris et ses projecteurs gênants. Il s’offre ainsi des biens à Lille et sa banlieue au nord de la France. Malgré tous ces éléments que les services de sécurité algériens peuvent facilement obtenir ou vérifier, la justice algérienne n’a jamais réclamé des explications à Djamel Bouras. Elle ne lui a jamais adressé la moindre convocation pour qu’il soit entendu à propos des manoeuvres et affaires occultes du régime Bouteflika. Mieux encore, aujourd’hui Djamel Bouras se targue d’être un « protégé de Gaid Salah » ! Est-ce vrai ? Seule l’institution militaire peut apporter sa réponse…


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