L’Algérie est-elle déjà à la recherche de financements étrangers ?



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La Banque africaine de développement serait l’appoint financier que le ministre des Finances explore.

Le ministre des Finances, Mohamed Loukal, est depuis hier à Charm El Cheikh (Egypte) pour participer aux travaux de la réunion, prévue demain, du Comité consultatif des gouverneurs (CCG) de la Banque africaine de développement (BAD), regroupant les ministres des Finances des pays membres de cette institution.

La réunion du CCG, dont l’Algérie est membre, aura pour objectif d’échanger sur les plans de développement et de financement de la Banque en faveur de l’Afrique et notamment les voies et moyens les plus appropriés pour répondre aux besoins des pays membres sur les questions de développement.

En marge de cette réunion, Mohamed Loukal, selon le site web du ministère des Finances, rencontrera certains de ses homologues, membres du CCG, ainsi que les premiers responsables de la BAD, avec lesquels il échangera sur l’état et les perspectives de coopération avec l’Algérie, qui compte recourir aux financements extérieurs.

Traversé par une profonde crise économique à cause de la fonte de la rente pétrolière, l’Algérie, qui a pris le choix risqué de la planche à billets, avec l’émission de l’équivalent de près de 60 milliards de dollars, se tourne vers l’option de l’endettement extérieur.

C’est ce qui est annoncé dans le projet de loi de finances pour 2020 présenté dernièrement au gouvernement et qui propose la possibilité de recourir, «de façon sélective, au financement étranger auprès des institutions financières mondiales de développement en vue de financer les projets économiques structurels et rentables avec des montants et des délais conformes à la rentabilité de ces projets et leur solvabilité». La Banque africaine de développement serait l’appoint financier que le ministre des Finances explore d’ores et déjà. Mais pas seulement.

La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) basée à Pékin, dans la capitale chinoise, sera probablement sollicitée par l’Algérie. Son président, Jin Liqun, a déjà été reçu Alger par les hautes autorités avant que la demande de l’Algérie à cette institution financière soit officiellement entérinée, en décembre 2018. A l’époque déjà, les deux parties envisageaient des perspectives de coopération. Jin Liqun avait d’ailleurs rencontré les anciens ministres des Ressources en eau, des Travaux publics et des transports.

La BAII est une banque multilatérale de développement, créée en janvier 2016. Elle détient un capital social de 100 milliards de dollars et compte 87 Etats membres (régionaux et non régionaux). Elle intervient dans ses pays membres en investissant principalement dans les infrastructures durables ainsi que dans les secteurs de production. Sa cinquième réunion annuelle se tiendra en juillet 2020 à Beijing, en Chine. Et «d’ici 2020, la Banque entrera, selon les déclarations d’un de ses hauts responsables, dans sa cinquième année d’exploitation avec 100 membres approuvés et 8,5 milliards de dollars d’investissement pour 45 projets dans 18 pays».

Mais est-ce que le recours à ce que le gouvernement appelle le «financement étranger sélectif» est à même de constituer une solution à la panne économique intégrale du pays ?


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