Salon national de la bande dessinée à Bouira

La BD moyen de sensibilisation



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La maison de la culture Ali Zamoum de Bouira a organisé la deuxième édition du Salon national de la bande dessinée et ce, du 27 au 30 du mois courant, sous le thème « Quand le dialogue de la BD évite l’intoxication au monoxyde de carbone ». A cette occasion, un hommage a été rendu l’artiste bédéiste et caricaturiste Mahfoud Aider dit Aladin, l’un des piliers de la BD algérienne.

« Ce festival est dédié aussi aux enfants scolarisés. Nous avons programmé un concours auquel participeront des élèves de 6 lycées et collèges. Ils composeront une planche de six vignettes traitantdu thème du Salon. On leur laissera imaginer un dialogue sur comment prendre ses précautions pour éviter les dangers du monoxyde de carbone. Malheureusement chaque hiver, des familles complètes sont décimées par le monoxyde de carbone», dira Saliha Cherbi, directrice de la maison de la culture Ali Zamoum.

Ont pris part à la festivité plusieurs bédéistes venus de différentes wilayas du pays ainsi que maisons d’édition telle Z-Link, One Pins, Dalimen, Numidie et autres. En outre, les galeries de la maison de la culture ont été embellies par les œuvres de Mahfoud Aider, ainsi que les derniers produits des maisons d’éditionsus-citées. Au menu du deuxième Salon, plusieurs conférences sur diverses thématiques. Entre autres, « La bande dessinée perspective et développement »animéepar le directeur de Z-Link, « La bande dessinée au service de l’histoire »par MameriaZoubida, inspectrice au ministère de la Culture, et autres.

Lazhari Labter :  «Le neuvième art vit une crise de scénaristes »

Le journaliste, romancier, poète et bédéiste LazhariLabter avait animé mardi dernier une rencontre en marge du Salon de la BD de Bouira, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la revue M’Quidèch (1969-2019).

Dans son intervention, l’orateur a évoqué le grand problème dans lequel patauge la bande dessinée algérienne et qui est, selon lui, le manque des scénaristes. « Beaucoup de gens pensent qu’il est aisé de faire une bande dessinée. Or il faut savoir que dans les pays où la bande dessinée est une véritable industrie, il faut toute une chaîne de métiers et de sous métiers. On passe de l’idée au synopsis, au scénario, au story-board, puis au crayonnage de l’histoire et son encrage. Il faut aussi avoir un dialoguiste, un paysagiste, un coloriste, etc. Le dessinateur n’est qu’un seul élément de cette chaîne», explique-t-il, tout en insistant sur la formation aux métiers de la bande dessinée.

M. Labter est revenu ensuite sur la naissance et l’évolution de la revue de M’Quidèch. « Le premier numéro de la première revue de bande dessinée M’Quidèch est sorti en février 1969, signé par Ahmed Haroun qui, il faut le préciser, n’était pas le créateur du personnage M’Quidèch.Je précise que le premier numéro de la revue diffère des autres par son grand format. Il était aussi le seul numéro imprimé en Algérie ».

Le conférencier a rendu aussi un hommage à toute l’équipe de la revue M’Qidèch composée d’une vingtaine de personnes, dont les deux scénaristes LaminMerbah et BoukhalfaAmazit. « M’Quidèch n’était pas qu’une BD. Il était une revue pédagogique, d’information, didactique, une revue qui s’intéressait à l’histoire et au patrimoine, à la philatélie, etc. La première apparition du personnage de M’Quidèch sous forme de dessin, a été le quotidien Liberté qui était l’organe de presse du Parti communiste algérien durant la fin des années 1940, dans une rubrique dénommée « le coin des enfants», précise-t-il.


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