ESSTS de Dély Ibrahim

 Le diktat du directeur de l’école



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L’Ecole supérieure des sciences et des technologies du sport (ESSTS, ex-ISTS) de Dély Ibrahim vit depuis quelques mois sous le diktat du nouveau directeur de l’institution, depuis sa nomination au mois de mars dernier par Abderaouf Bernaoui.

Mourad Mahour-Bacha, ancien professeur à l’Institut d’éducation physique et du sport (IEPS), dirige en fait l’ESSTS de façon dictatoriale et abuse de ses prérogatives de directeur à l’égard des employés, travailleurs et professeurs de l’école, notamment les syndicalistes. En effet, ces derniers en particulier, qui avaient énergiquement contesté le limogeage de l’ex-directeur Khelifa Saïda Aissa et protesté contre son remplacement par Mahour-Bacha, paient ainsi leur prise de position.

Deux syndicalistes et travailleurs à l’ESSTS ont payés cash cette position, puisqu’ils se sont vu suspendus de manière abusive de leur fonction au sein de l’école par le nouveau directeur, par des décisions illégales et antiréglementaires, d’autant plus qu’il n’était même pas nommé en tant qu’intérimaire à ce poste.

Amar Hammam et Amine Ouldihi sont les victimes les plus affectées par cet abus du directeur. Ils soutiennent, preuves à l’appui (documents en notre possession), que leur suspension de leurs postes sans rémunération  est un abus d’autorité antiréglementaire et surtout une mesure de représailles à leur engagement dans le syndicat des travailleurs de l’ESSTS.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports s’était muré dans le silence des mois durant, en faisant fi des nombreuses plaintes et doléances des travailleurs de l’école, dénonçant les agissement de Mahour-Bacha, suscitant même le doute d’une complicité flagrante, avant de finir par rendre justice à l’un des plaignants, Amar Hammam en l’occurrence qui, après avoir usé des mois durant de toutes procédures légales, a obtenu sa réintégration sur injonction du MJS.

Une décision adressée au directeur de l’ESSTS, dont nous détenons une copie datée du 17 novembre, signée par le directeur des ressources humaines du ministère, où il est clairement signifié que Hammam, sur instruction du ministre, doit être réintégré dans son poste, Mahour-Bacha refuse d’appliquer cette injonction, dénotant clairement l’abus d’autorités de ce dernier, défiant même sa tutelle.

Il faut dire que l’actuel directeur de l’ESSTS qui excelle dans les abus au point de tourmenter l’ensemble des travailleurs de l’école, toutes catégories confondues, continue d’exercer en toute impunité, malgré les graves dépassements et méfaits qui ont été clairement portés au différents responsables du MJS, dont au ministre, en l’occurrence Abderaouf Bernaoui.

Il est important de noter que Mahour-Bacha n’est pas à ses premiers faits d’armes. Un rapport accablant (copie en notre possession) a été fait à son encontre il y a tout juste une année, à l’époque où il était professeur à l’IEPS. Des professeurs et des responsables de l’Institut avaient en effet dénoncé plusieurs dépassements de l’intéressé, dans ce rapport qui avait été adressés au directeur de l’université Alger 3, à la police et à la Gendarmerie nationale, ainsi qu’au Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). 


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