EFFONDREMENT PARTIEL A LA CITE ST PIERRE A ORAN

18 familles en danger au 5 rue Bab El-Oued



...

Les familles occupant des appartements relevant du vieux bâti sont menacées au quotidien d'un effondrement total du plafond à l'image de celui de l’entrée d’un immeuble sis au 5 rue Bab El Oued (ex Verdun) à Haï Yaghmoracène (ex Saint Pierre) au centre-ville d’Oran. Aucune victime n’est à déplorer, selon les habitants qui ont déclaré « … Heureusement que l’effondrement a eu lieu durant la journée du jeudi et qu’il n’y avait pas d’école… ». En effet, la vingtaine d’enfants qui habitent cet immeuble et leurs parents étaient encore au lit quand une partie du plafond de la bâtisse s’est effondrée. Notons que les 18 familles qui habitent cet immeuble ont à maintes reprises,  interpellé les autorités concernées pour la restauration des parties communes qui représentent un état de dégradation très avancée mais sans succès. « Nous avons adressé une lettre signée par tous les voisins, le 30 janvier dernier à l’OPGI suite à l’effondrement d’une partie des escaliers. Une commission a été dépêchée 2 jours après pour inspecter les lieux « … Ils ont dit qu’ils allaient revenir et qu’ils allaient prendre en charge la restauration des escaliers mais depuis , rien  n’a été fait », a expliqué un des habitants de cet immeuble.  ‘’La situation se dégrade de plus en plus’’, a ajouté un autre. « Après des semaines d’attente, nous avons été obligés de réparer les escaliers nous mêmes alors on a fait appel à un maçon qui les a un peu bricolés », a déclaré un troisième habitant. «L’immeuble relève de l’OPGI et tous les voisins payent leurs loyers », a précisé une mère de famille qui s’est dite révoltée par cette « indifférence » des responsables concernés. Les habitants du 5 rue Bab El Oued ont déclaré qu’ils adressent des correspondances pour demander la restauration de leur immeuble depuis plus de 2 ans. « ça fait plus de deux années que nous écrivons à l’OPGI même avant la dégradation des escaliers, nous avons demandé la réhabilitation de la bâtisse même si on devait payer mais en vain », ont indiqué nos interlocuteurs. « En janvier quand nous nous sommes rendus à l’OPGI pour réclamer, on nous a demandé d’écrire une autre lettre, en nous expliquant qu’ils ne pouvaient pas trouver les anciennes demandes car les responsables ont été changés et les lettres seraient surement perdues », a ajouté un des habitants qui a indiqué que la bâtisse est encore solide en précisant que seules les parties communes étaient délabrées . Il faut noter dans ce  même ordre d’idées qu’en cette période de mauvais temps, les occupants des anciennes bâtisses du centre-ville d’Oran vivent sur les nerfs. Ils sont très attentifs aux « craquements » des murs et des plafonds qui menacent de s’effondrer à tout moment.


Lire la suite sur Réflexion.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites