SNC-Lavalin

Un paiement douteux de 7,5 M$ à destination de l’Algérie au coeur d’un scandale de corruption à Montréal



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Une grosse affaire de corruption liée à l’Algérie est en train de faire du bruit au Canada à Montréal plus exactement. Cette affaire implique la grosse compagnie canadienne SNC-Lavalin, l’un des plus importants groupes d’ingénierie et de construction au monde.  La compagnie canadienne aurait fait un paiement douteux de 7,5 M$ à destination de l’Algérie, révèlent des documents consultés par le  Bureau d’enquête du Journal de Montréal, un média québécois. 

Ces documents indiquent que les 7,5 millions de dollars ont été déposés dans le compte « d’une compagnie coquille au Panama ». D’après les investigations du Journal de Montréal, ces 7,5 M$ servait à rémunérer secrètement deux cadres, soit Bebawi et Raymond Fortin, présenté comme le directeur de SNC-Lavalin en Algérie.Or, Sami Bebawi a été reconnu coupable, dimanche, de cinq chefs de fraude et de corruption relativement au versement de pots-de-vin en Libye.

L’argent transféré pour l’Algérie a-t-il donc servi pour donner des pots-de-vin à des dirigeants algériens en échange de gros contrats et de marchés publics ? C’est fort probable car l’argent qui avait été fourni « par SNC-Lavalin pour le versement des pots-de-vin en Libye a transité par une société-écran, de la même façon que les sommes à destination de l’Algérie », nous explique à ce propos le Journal de Montréal.

Autre élément troublant qui confirme les soupçons de corruption, Sami Bebawi est très lié à un certain… Farid Bedjaoui, l’homme clé du scandale Sonatrach II. Farid Bedjaoui est un homme d’affaires diplômé de HEC Montréal et grâce à sa proximité avec les hautes sphères du pouvoir algérien, il a pu obtenir des contrats onéreux à de nombreuses sociétés étrangères en Algérie.

Pour rappel, Farid Bedjaoui a été condamné à plus de cinq ans de prison en Italie, l’an dernier, pour avoir facilité l’obtention de contrats par l’italienne Saipem auprès de la Sonatrach. Il aurait reçu des pots-de-vin en échange de ces contrats.

La thèse de la corruption en Algérie est également appuyée par le témoignage d’un ancien cadre de SNC, Riadh Ben Aïssa. Ce dernier avait révélé que Sami Bebawi l’aurait convoqué au Caire, en Égypte, à la fin des années 1990. « Il lui aurait alors dit vouloir instaurer en Libye un système similaire à celui déjà existant en Algérie pour SNC-Lavalin », indique enfin Le Journal de Montréal. « Ce système était basé sur le versement de bonus secrets pour les cadres, selon Ben Aïssa. Les pots-de-vin ont commencé à être versés en Libye peu de temps après cette rencontre », note en dernier lieu la même source.

 


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