Des demandeurs d’emploi au niveau du champ pétrolier de Dirah ferment la mairie



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Tout a commencé lorsque, il y a quelques semaines, une information faisant état de l’ouverture de 7 postes d’emploi techniques entre ingénieurs et techniciens, par Sonatrach pour le compte du champ pétrolier d’Oued Guetrini dans la commune de Dirah, a vite fait le tour de la commune. Une information qui a été accueillie avec beaucoup de joie de la part des jeunes diplômés de la commune de Dirah qui voyaient là une chance inespérée pour mettre fin à leur calvaire.
Or, quelques semaines après cet appel, des «étrangers» à la commune auraient été recrutés avec des procédés que les jeunes diplômés de la commune de Dirah, cette commune déshéritée qui est située à 50 kilomètres au sud de Bouira, ne pouvaient accepter.
Aussi, et après plusieurs jours de colère au sein de la population, les jeunes ont informé les responsables se trouvant sur site, de leur mécontentement.
Un mécontentement qui a fini par interpeller les responsables de Sonatrach qui ont envoyé des émissaires samedi dernier à Dirah pour comprendre réellement les raisons de cette colère. Cependant, et à leur grand étonnement, les jeunes chômeurs de la commune de Dirah, se sont vus représenter pour cette réunion par de jeunes chômeurs natifs de l'autre commune voisine, Sour-El-Ghozlane. Une manière qui a exacerbé les jeunes de Dirah qui ont tout fait pour que la réunion n’ait pas lieu. Aussi, et après avoir réussi à faire annuler cette réunion prévue samedi dernier, ces jeunes chômeurs diplômés de la commune de Dirah, ont procédé hier à la fermeture du siège de l’APC et ce, «jusqu’à ce que les responsables de Sonatrach daignent répondre favorablement à leurs doléances», diront-ils. Faute de quoi, ils menacent de bloquer carrément tout accès au champ pétrolier de Dirah situé dans la région d’Oued Guetrini.
Pour rappel, le champ pétrolier d’Oued Guetrini à Dirah est le plus ancien découvert et exploité en Algérie en 1948. En 1956, alors que le champ était opérationnel avec quelques 88 puits, la découverte du pétrole à Hassi Messaoud avec de grandes réserves, a fait que la France coloniale a cessé toute autre exploration à Dirah, laissant le champ en exploitation avec les mêmes puits existants que l’Algérie indépendante a d’ailleurs repris. Au fil des années, et manque d’entretien aidant, le champ pétrolier de Dirah a vu des dizaines de puits tomber en panne, quand d'autres ont vu leurs réserves épuisées.
En mars 2018, lors de la dernière visite du ministre de l’Energie de l’époque sur ce site, une nouvelle enveloppe financière qui dépassait les 60 milliards de centimes avait été dégagée pour lancer de nouvelles explorations, et la réhabilitation par acidification d’une dizaine de puits. Actuellement, ils sont 18 puits qui sont opérationnels et 17 autres attendent toujours leur réhabilitation. La production actuelle avoisinerait les 10 tonnes/jour au niveau des 18 puits opérationnels.
Le pétrole récolté est acheminé par citerne vers un bassin de récolte près de la ville de Dirah, avant d’être à son tour acheminé par camion vers la station de pompage de M’sila, où il est injecté dans l’oléoduc principal qui vient de Hassi Messaoud vers Béjaïa en passant par Béni Mansour. D’autres périmètres d’exploration sont prévus par Sonatrach au niveau de ce vaste champ qui s’étale sur trois wilayas ; Bouira, Médéa et M’sila.
Y. Y.

 


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