Sonatrach et CITIC signent un avenant à leur protocole d’accord

Le projet de phosphate intégré de Tébessa remis à l’ordre du jour



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La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et le groupe chinois Citic construction ont signé
à Alger un avenant au protocole d’accord relatif au projet intégré de production de phosphate en Algérie,
conclu en 2018.

La signature de cet avenant, qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des discussions sur ce projet important, a eu lieu mardi dernier au siège de la direction générale de Sonatrach (Alger), en présence du PDG de la compagnie nationale, Kamel Eddine Chikhi, a indiqué le groupe dans son dernier bulletin interne.

A cette occasion, le PDG de Sonatrach «n’a pas manqué de rappeler l’importance stratégique de ce projet, en insistant sur la nécessité du respect des délais dans l’accomplissement de ses différentes phases», selon la même source.

Les deux groupes avaient conclu, le 26 novembre 2018, un accord qui précise les termes de référence relatifs au développement d’un partenariat à travers la création, en Algérie, d’une société conjointe pour la réalisation de ce grand projet. Le projet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate et de gaz naturel, dont la partie algérienne détient 51% et 49% pour la partie chinoise, est réparti entre le gisement de Bled El Hadba, dans la wilaya de Tébessa (est de l’Algérie), sur 2045 hectares, la plateforme de Oued Kebrit, à Souk Ahras, s’étendant sur 1484 ha, celle de Hadjar Essoud, à Skikda, sur 149 ha, et enfin le port de Annaba sur 42 ha.

Mobilisant un volume d’investissement de six milliards de dollars, le complexe de phosphate, dont la mise en exploitation est prévu en 2022, devrait créer 3000 postes d’emploi direct alors que ses chantiers de réalisation à travers les quatre wilayas assureront 14 000 postes d’emploi indirects.

Le projet est incontestablement de grande importance pour l’économie. Mais après plus d’une année de son lancement officiel, il n’a connu aucune évolution, essentiellement après le retrait de Wengfu, le géant chinois du phosphate, du groupement d’entreprises censé concrétisé l’investissement.

Il y a quelques semaines, des sources confiaient à El Watan que le projet n’a pas été abandonné et que des négociations étaient toujours en cours pour le relancer. Seulement, Sonatrach, qui vient de faire connaître son intention de mettre en place, toujours avec le même groupe chinois, une entreprise mixe de réalisation, ne donne aucune précision si Citic allait reprendre langue avec Wengfu, qui aurait définitivement fait un trait sur le mégaprojet de phosphate de Tébessa, d’où il s’est retiré car le projet s’avère très mal managé dès le départ.

Jusqu’à aujourd’hui, une année après le lancement du projet, aucun remplaçant n’a été trouvé à l’entreprise, qui avait fait partie du consortium chinois mené par Citic. Il faut dire que la sortie de Wengfu a chamboulé le lancement du complexe, et cassé la dynamique du projet.

Cette société chinoise est l’un des leaders mondiaux dans son domaine. L’Algérie arrivera-t-elle, cette fois-ci, à exploiter ses gisements de phosphate et mettre en place une véritable industrie de transformation après avoir échoué à trois reprises ? En 2009 déjà, le gouvernement de l’époque avait officiellement annoncé le lancement de ce projet.

En 2016, également, l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, aujourd’hui en fuite et condamné par contumace, avait officiellement signé trois accords avec le consortium industriel Indorama, basé à Singapour. Le montant de l’investissement rendu public était de 4,5 milliards de dollars.


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