AIN TEDELES

Les dialysés souffrent le martyre à l’hôpital



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Les patients atteints d'insuffisance rénale dans le service de dialyse de l'hôpital de Ain Tedelès ont lancé un appel au nouveau ministre de la Santé et au wali de Mostaganem pour les sauver d'une mort lente, en raison de ce qu'ils ont décrit comme la gestion catastrophique de ce service et des procédures bureaucratiques qui ont retardé l'ouverture de nouvelles structures pour dialyse. Le nombre de patients souffrant d'insuffisance rénale dans la wilaya de Mostaganem a augmenté de manière alarmante ces dernières années, aggravé par la capacité limitée du service de dialyse de l'hôpital d'Ain Tedelès. En plus du manque de médecins spécialisés, l'administration programme 4 séances par jour qui s'étendent jusqu'à une heure tardive le soir, avec un personnel médical et paramédical incapable d’accomplir pleinement ses tâches. Les patients souffrent de complications pendant les séances de dialyse, tels que vomissements ou hypotension artérielle et les effets du diabète,  où certains d’entre eux entrent dans le coma sans la présence d'accompagnateurs, interdits d’entrée  par le médecin spécialiste. Cette situation complique la tâche du personnel paramédical, mettant la vie des malades en danger, car de nombreux patients sortent de justesse indemnes des séances de dialyse, en particulier les personnes âgées au cours des deux dernières séances en raison de la chute naturelle de la pression artérielle en fin de journée. De nombreux patients se sont plaints du comportement du personnel médical et administratif qui les traite sans respect pour leur âge ou leurs souffrances, ce qui les incite forcement à recourir  aux cliniques privées à Mostaganem, moyennant des sommes faramineuses. Selon des témoignages, l’administration avait auparavant invité des patients à ‘’se faire dialyser’’  dans une clinique privée qui commençait à recevoir les assurés de la caisse ‘’CASNOS’’, tandis que la prise en charge des assurés de la CNAS est toujours reportée pour des raisons inconnues, et les patients ont confirmé qu'ils n'étaient pas convaincus de cela. Aussi, il est à signaler que les déchets à la fin de chaque séance de  dialyse,  ne sont pas éliminés, ils restent  dans des paniers ouverts à l'intérieur des salles de dialyse.  En raison du système de chauffage, les déchets pourrissent et émettent des odeurs nauséabondes  difficiles à supporter. Le directeur de l’hôpital d’Ain Tedeles a reconnu que son établissement  connaît une pression terrible en raison du nombre élevé de patients, qui a atteint 123 patients en plus de 70 patients en attente pour manque d'équipements (appareils de dialyse). Les quatre séances durent jusqu'à deux heures du matin, ce qui est épuisant pour les patients. Quant à l’orientation des patients vers les cliniques privées, le directeur affirme  que l’hôpital  ne les a pas obligés à s’y rendre. ‘’C’est selon leur désir’’, a-t-il encore affirmé. Les familles des patients ont également demandé au nouveau ministre d'ouvrir le dossier des cliniques privées de dialyse dans la wilaya de  Mostaganem par rapport aux wilayas voisines en raison d'un manque de supervision et un contrôle plus strict pour assurer un service de santé acceptable.


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