Confidentiel. Vers la programmation du procès de Hamel et plusieurs anciens walis et ministres le 20 janvier au tribunal de Sidi M’hamed



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L’ex-puissant patron de la DGSN, Abdelghani Hamel, devra être le premier haut responsable de l’ancien régime Bouteflika qui sera jugé au cours de ce mois de janvier de la nouvelle année 2020. Selon les informations que nous avons obtenu auprès de plusieurs judiciaires, le procès de l’ex-patron de la police algérienne devra être programmé à partir du 20 janvier prochain au tribunal de Sidi M’hamed. 

La décision n’a pas été officiellement prise, mais au ministère de la Justice, les concertations se poursuivent avec les juges du tribunal de Sidi M’hamed pour trancher sur la date du 20 janvier comme première journée de la tenue du procès au regard de l’état d’avancement des enquêtes judiciaires auxquelles ont été soumis Abdelghani Hamel et ses trois fils, Ameyar, Mourad et Chafik.  Il faut savoir à ce propos que l’audition dans le fond des fils du général major à la retraite a eu lieu récemment devant la 9e chambre d’instruction près le tribunal de Sidi M’Hamed.

Abdelghani Hamel a été lui-aussi auditionné une nouvelle fois au début de ce mois de janvier. Il est à souligner que plusieurs autres hauts responsables de l’Etat algérien sont cités dans le dossier de Hamel et seront présents sur le banc des accusés le jour du procès. Il s’agit du directeur des domaines pour la région ouest d’Alger, Ali Bouamrirane, et l’ex-directeur de l’OPGI de Husseïn Dey, Mohamed Rehaïmia, qui ont été placés sous mandat de dépôt.  Sept autres inculpés ont été placés sous contrôle judiciaire, dont l’ex-directeur général des Douanes, Abdou Bouderbala, et cinq autres fonctionnaires de l’État. L’affaire concerne également cinq anciens walis : deux d’Oran : Abdelmalek Boudiaf et Abdelghani Zaâlane, d’Alger : Abdelkader Zoukh, de Tipasa : Ghelaï Moussa et Abdelkader Kadi, d’Annaba : Zoubir Bensebbane.

Abdelghani Hamel et ses enfants sont accusés « d’enrichissement illicite avec augmentation substantielle du patrimoine », « blanchiment d’argent et transfert de biens obtenus par des faits de corruption à l’effet d’en dissimuler la source illicite dans le cadre d’un groupe criminel », « incitation d’agents publics à exploiter leur influence effective et supposée dans le but de bénéficier d’indus privilèges ».

La justice algérienne enquête également sur des affaires de « bénéfice du pouvoir et de l’influence des agents de l’État, des collectivités locales, des entreprises et institutions publiques de droit public et des entreprises économiques publiques ou des établissements à caractère industriel et commercial (EPIC) durant l’établissement de contrats et marchés à l’effet d’augmenter les prix et de modifier, en leur faveur, la qualité des matières, services et approvisionnement » et « l’abus de pouvoir intentionnel à l’effet d’accorder d’indus privilèges en violation des lois et réglementations », ainsi que « dilapidation de deniers publics ».

Pour rappel, le 5 juillet dernier, le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed a ordonné le placement sous mandat de dépôt de Abdelghani Hamel et ses trois fils, Mourad, Ameyar et Chafik, et sa fille Chahinez, à l’exception de son épouse qui a été placée sous contrôle judiciaire.

 


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