Le Forum de Davos secoué par la crise climatique



...

Davos, un petit village niché dans les Alpes suisses, également station balnéaire de la jet-set internationale, va se transformer pour la cinquantième fois en bastion du capitalisme pour abriter le Forum économique mondial (WEC) du 21 au 24 janvier.

Près de 3000 participants, issus de 117 pays, y participent, dont 53 chefs d’Etat. Les dirigeants influents sur le cours de l’humanité, comme Donald Trump et Angela Merkel, le SG de l’ONU, Antonio Guterres, les représentants de la grande finance mondiale et d’entreprises internationales, d’organisations syndicales, civiles et de jeunes. Le président tunisien, Kaïs Saïed, et Mohammad Ibrahim Shtayyeh, Premier ministre de l’Autorité nationale palestinienne ont été invités.

Le thème de Davos 2020, qui est «Les acteurs ayant un intérêt dans l’entreprise (stakeholders) pour un monde rassembleur et durable» va sans aucun doute être dominé par la crise du réchauffement climatique. Et pour cause, le Global Risks Report, le rapport annuel émis par le Forum économique mondial lui-même, basé sur l’avis de plus de 750 experts, note une profonde préoccupation : «Les conséquences d’une dégradation continue de l’environnement, notamment le rythme record du déclin des espèces.» Pour la toute première fois de l’histoire de ce rapport, le réchauffement climatique et les problèmes environnementaux accaparent les cinq premières places du classement des risques en fonction de leur probabilité d’occurrence.

Une exhortation de la nécessité, pour les décideurs, de faire correspondre les objectifs de protection de la planète avec ceux de la croissance économique. Il y a déjà des précurseurs, de richissimes milliardaires ont annoncé vouloir devenir «des investisseurs du durable». Il semble, selon des experts en économie, «qu’il y a clairement un changement d’atmosphère et Davos accélérera peut-être cette pression sur les milieux d’affaires».

Les ONG présentes à Davos parlent d’hypocrisie, ceux des discours du Forum au premier titre mais aussi en raison de l’usage ustensiles à usage unique et de buffets sans viande à l’intérieur et du ballet de jets, hélicoptères et limousines à l’extérieur. Pour les organisations civiles, il s’agit d’un pari perdu d’avance. «Capitalisme et écologie» ne font pas bon ménage, ils sont incompatibles. «Le capitalisme est en train de détruire la planète», pour reprendre la formule du célèbre écologiste Yann Arthus-Bertrand, auteur du film L’Algérie vue du ciel, qui a déclaré aussi à propos de la croissance économique, «qu’on a plus accepté la fin du monde que la fin du capitalisme».

 

Par Slim Sadki

environnement@elwatan.com


Lire la suite sur El Watan.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites