Le hirak rejette l'exploitation du gaz de schiste



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Après quelques vendredis de repli, le mouvement de contestation pour le changement reprend de plus belle à l'entame de son douzième mois. C'est du moins le cas à Alger qui a été ce vendredi lors de la 49e marche hebdomadaire, le théâtre d'une forte mobilisation, principalement contre l'exploitation du gaz de schiste ce qui a alimenté la contestation en ce jour a été l'annonce par le président de la République Abdelmadjid Tebboune de l'éventualité d'exploitation du gaz de schiste dans le grand Sud. Un sujet qui refait surface après une accalmie sur cette question d'ordre énergique qui ne fait pas l'unanimité des spécialistes.
Ainsi les rues de la capitale, qui étaient quasiment désertes dans la matinée, ont assisté à une affluence considérable après la prière du vendredi. Affolés par une telle éventualité, les hirakistes ont été nombreux à sortir et rejeter l'exploitation du gaz de schiste. « elghaz sakhri machrou3 tadmiri » (le gaz de schiste un projet destructeur) clamaient les marcheurs ayant investi massivement la rue Mohamed-Belouizdad tout en avançant vers la place 1e-Mai. La foule grandissait progressivement pour former un tsunami qui dévalait sur la rue Hassiba-Benbouali. Ainsi le paysage était impressionnant lorsque l'on entonnait « kharadjna makherjounach lihoud, antoum 3issaba mazel kayene chehoud » ( nous sommes sortis ce ne sont pas les juifs qui nous ont fait sortir, vous êtes la bande et il y des témoins !). Même ambiance constatée à la place de la Grande Poste où convergent habituellement les trois principaux cortèges du Hirak. les manifestants se sont indignés, par ailleurs, de l'intensité du dispositif sécuritaire déployé à Alger-centre visant à réduire l'espace de circulation à son minimum. « Hadi doula wala isti3mar », « yala el3ar 3assima taht elhissar » scandaient-ils en attendant l'arrivée du cortège de la Casbah et de Bab El Oued qui peinait à se frayer un chemin entre les fourgons de la police alignés sur les deux côtés de la rue Asselah-Hocine et plusieurs cordons des forces antiémeute.
À ce propos, un manifestant a indiqué « nous sommes pacifiques depuis plus de onze mois. Je ne comprends pas ce que signifient ces mesures de restriction. Nous n'allons pas nous taire ni nous arrêter jusqu'à la satisfaction de nos revendications ».
En outre les marcheurs ont décrié « les réformes engagées par le gouvernement en place qu'ils estiment illégitime et réitéré le changement radical et la rupture avec l'ordre ancien, à même d'aller vers une nouvelle Algérie conforme aux aspirations du peuple ». Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a affirmé à plusieurs reprises qu'il prendrait en charge les revendications du hirak auquel il a renouvelé mercredi dernier devant la presse l'assurance de sa démarche de changement à commencer par la Constitution.
La demande de libération des détenus du Hirak continue de figurer parmi les revendications du mouvement de contestation portées depuis presque un an .


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