L’administrateur de la Mosquée de Paris se soustrait à la convocation d’Alger



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Par Houari A. – Algeriepatriotique a appris de sources sûres que le très controversé directeur de l’administration de la Grande Mosquée de Paris n’a pas accompagné le recteur autoproclamé, Chems-Eddine Hafiz, à Alger où les deux hommes ont été convoqués pour s’expliquer sur le coup de force qu’ils ont opéré dans ce lieu de culte, financé en grande partie par l’Algérie.

Selon nos sources, Mohamed Ouanoughi craindrait d’être arrêté par les services de sécurité qui enquêtent sur de nombreux dossiers liés à la gestion de la Mosquée, qui reçoit une subvention algérienne de deux millions d’euros chaque année. Des membres de la Société des Habous et des personnalités religieuses algériennes et des musulmans de France ont dénoncé un «coup d’Etat» et un «simulacre d’élection» qui a poussé l’ancien recteur, Dalil Boubakeur, vers la porte de sortie après vingt-huit ans de «règne» à la tête de ce lieu de culte, construit dans le Ve arrondissement de Paris au début du siècle dernier.

Chems-Eddine Hafiz et Mohamed Ouanoughi avaient été convoqués une première fois par l’ambassadeur d’Algérie en France et les deux principaux instigateurs du putsch négocié auraient argué que «toute cette histoire est un montage médiatique». Mais la manifestation de ce vendredi a confirmé que l’affaire de la Mosquée de Paris relève réellement d’une machination grave  conduite par des personnes malveillantes dans le but de court-circuiter les autorités algériennes, qui préparaient la succession de Dalil Boubakeur depuis plus d’une année mais qui avaient reporté la désignation du nouveau recteur pour des raisons visiblement liées à la crise politique intérieure induite par la démission forcée d’Abdelaziz Bouteflika et le soulèvement populaire pacifique qui avait suivi l’annonce d’un cinquième mandat au profit du président-fantôme.

Des sources proches du dossier ont fait part à notre site de la possibilité que la fausse élection de Chems-Eddine Hafiz soit annulée, au vu de son caractère illégitime et des remous qu’elle a suscités, au point de devenir une affaire d’Etat.

Chems-Eddine a été entendu hier par les responsables algériens qui gèrent ce dossier, a-t-on appris. On saura dans les heures et les jours à venir quelle décision l’Algérie prendra pour mettre fin à cette situation qui a révélé de graves dépassements dans ce lieu censé symboliser la foi et la probité.

H. A.


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