La rue ne doute pas. Elle sait ce qu’elle veut !



...

J’ai un peu arrangé le titre, mais je dois avouer que la phrase n’est pas de moi. Je vais de ce pas rendre à César ce qui lui appartient ! 
En prenant un taxi pour rentrer chez moi, samedi après-midi, le chauffeur auquel j’étais, une fois installée, à deux doigts de demander de se garer, pour ne pas avoir, encore une fois, à m’accrocher avec ce nième individu qui saoule ses clients en leur imposant les approximations religieuses de chaînes coraniques, m’a stupéfaite. Des chaînes qui auraient proliféré ces dernières années et que les gens écoutent comme pour se prémunir d’un malheur qui leur pendrait au nez et serait même prêt à emporter, si nécessaire, tous les récalcitrants de la oumma islamiya. J’ai, cependant, vite renoncé à le faire quand le chauffeur en question me demanda si c’était terminé et si tout s’était bien passé. C’est vrai que je l’avais hélé pas loin du siège du RCD, à El-Biar, mais, sur le coup, ses questions m’ont stupéfaite. 
Les versets coraniques, le lieu que je venais de quitter, rien ne laissait supposer que j’allais échanger, comme je l’ai fait, avec le monsieur dont je n’appréciais pas du tout qu’il m’impose ses choix d’écoute.  
- Pardon ? Je ne comprends pas pourquoi vous me demandez ça. Qu’est-ce qui s’est bien passé ?
- Je vous pose la question parce que, hier, ils ont dégusté à la rue Didouche. Et ici il n’y a pas de fourgon. Ils n’ont
pas envoyé de flics pour empêcher la réunion ?
- Non ! Pardon, mais vous m’avez l’air bien informé. Oui, tout se passe bien et, d’ailleurs, la rencontre n’est pas finie.  
- Tant mieux ! On avait besoin de ça ! 
Entre-temps, sa main avait migré vers le poste radio. La voix du récitant avait disparu et moi, toute ouïe, je n’en revenais pas, mais j’adorais ce que j’écoutais. Mon interlocuteur en avait gros sur le cœur. «Ça fait du bien de sortir tous les vendredis. Je n’en ai pas raté un seul ! Et maintenant que des gens émergent du Hirak pour travailler sur ce que nous tous nous voulons, j’ai encore plus d’espoir. Il nous faut des représentants et je suis sûr, cette fois, qu’on va gagner ! Nos jeunes sont les meilleurs au monde» ! 
 Vous savez quoi ? J’ai été à deux doigts de lui sauter au cou !
M. B.


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