Zitouni exhorte les jeunes à l'unité pour faire avancer l'Algérie



...

La célébration des anniversaires historiques se veut "une leçon permanente pour la préservation de notre Patrie et la construction d'une réalité à même de hisser notre pays au niveau civilisationnel rêvé par nos valeureux Chouhada", a déclaré M. Zitouni lors d'une conférence à l'occasion du 63e anniversaire de la grève des 8 jours (du 28 janvier au 4 février 1957), en présence du ministre du Commerce, Kamel Rezig et du Secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hazab Ben Chahra.

Cet objectif, a-t-il estimé "requiert de nos enfants l'unité des rangs, l'adhésion autour la direction de notre pays, la loyauté dans l'accomplissement du devoir dans le cadre de l'entraide et la solidarité, et l'intensification des efforts".

Pour M. Zitouni, la grève historique des huit Jours, est un anniversaire qui revigore le sens du patriotisme et une opportunité de se recueillir à la mémoire des valeureux chouhada dont le sang a été le gage de fidélité à cette chère Patrie. C'est également l'occasion de leur renouveler le serment de rester sur leur voie dans la défense des valeurs pour lesquelles ils se sont sacrifiés.

Qualifiant cette grève d'"épopée historique", M. Zitouni a mis en avant "la clairvoyance et la parfaite coordination caractérisant le Commandement de la Révolution nationale, en décidant de déclencher le 28 janvier 1957, date de la tenue de la session de l'Assemblée générale de l'ONU, d'une grève nationale générale de 8 jours, qui avait eu d'importants résultats aux plans diplomatique, médiatique et local".

Lire aussi: Les générations montantes appelés à s'inspirer des hauts faits des Chouhada

En outre, cette grève "a démontré, avec preuves et arguments, la cohésion consacrée par le génie du peuple algérien, ainsi que sa détermination à recouvrer l'indépendance par toutes les voies de lutte qui lui ont permis de se libérer du joug colonial".

Par ailleurs, le ministre des Moudjahidine a insisté sur "l'impératif de poursuivre l'écriture de l'histoire nationale, que nous devons préserver, faire connaitre toutes ses dimensions, et le documenter à travers les études des chercheurs, enseignants, historiens et étudiants en soutien aux efforts consentis par notre secteur pour la préservation de la mémoire de la Nation et sa transmission aux générations montantes".

Intervenant à son tour, M. Rezig a estimé que la grève des 8 jours constitue l'une des grandes haltes de l'histoire de la lutte contre la colonisation ignoble, ajoutant que "par le suivi du mot d'ordre, le peuple algérien a réaffirmé son unité et son adhésion autour de sa Révolution offrant ainsi aux médias du monde la possibilité de découvrir l'image réelle de la colonisation française, et partant transmettre la vérité à l'opinion publique internationale.

Dans une déclaration à la presse en marge de la conférence, le ministre des Moudjahidine a réaffirmé que "l'Algérie est liée à la partie française par de lourds dossiers relatifs à la mémoire nationale, à l'instar de la récupération des archives nationales et des cranes de chouhada et l'indemnisation des victimes des essais nucléaires, d'où la nécessité d'une volonté sincère permettant un règlement réel de ces dossiers pour l'établissement de relations normales", a-t-il soutenu.


Lire la suite sur APS.