Réunion extraordinaire du Conseil des ministres jeudi



...


Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, présidera aujourd'hui une réunion extraordinaire du Conseil des ministres pour l'examen et l'adoption du Plan d'action du gouvernement, en prévision de sa présentation aux deux chambres du Parlement, l'Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation, conformément à la Constitution.
Mercredi, ce Plan d'action du gouvernement pour l'exécution du programme du président de la République a été adopté par l'Exécutif, lors d'une réunion présidée par le Premier ministre Abdelaziz Djerad.
Le document finalisé, qui sera présenté pour examen au président de la République à la faveur de la tenue d'un Conseil des ministres avant d'être soumis à l'approbation de l'Assemblée populaire nationale, "a donné lieu à une dernière lecture ainsi qu'à des propositions émanant de certains départements ministériels pour les parties qui les concernent", a précisé un communiqué des services du Premier ministre.
Intervenant à l'issue de ces contributions, le Premier ministre a tenu à rappeler que le Plan d'action du gouvernement "ne constitue pas, en soi, un plan détaillé dans lequel seraient énumérées toutes les actions à venir des secteurs, avec des objectifs quantitatifs et un échéancier de réalisation".
A ce propos, il estimera "plus indiqué de le considérer comme point d'ancrage d'une méthode pour le gouvernement, dans son approche visant à assurer la prise en charge des besoins de développement du pays dans leurs différents volets".
Djerad a appelé "l'ensemble des départements ministériels à œuvrer à affiner les politiques et les programmes à mettre en place en les déclinant, dans le détail, sur leurs feuilles de route respectives qui seront établies après l'adoption du plan d'action par les deux chambres du Parlement".
Le Plan d'action du gouvernement, destiné à la mise en œuvre du programme du président de la République, a ensuite été adopté par l'ensemble des membres du gouvernement, souligne le communiqué.
Pour rappel, ce plan d'action est attendu par les partis politiques, les acteurs économiques et la société civile depuis son annonce il y a plus d'un mois. Selon des observateurs, le gouvernement Tebboune devrait subir son premier test politique au niveau de l'APN, quand des députés, pourtant décriés par l'opinion publique, devront examiner, débattre et adopter ou pas son plan d'action. Certains observateurs pensent que ce dernier passera comme une lettre à la poste, d'autant que le gouvernement a été cautionné par les groupes parlementaires des formations politiques majoritaires au sein de la Chambre basse.
Cependant, c'est avec l'adoption de ce plan d'action et son exécution que le président Tebboune devrait concrétiser ses premières mesures d'urgence, notamment la révision de la Constitution et les réformes attendues dans les secteurs économiques et socio-culturels.


Lire la suite sur Le jeune indépendant.