La mobilisation toujours de mise



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Deux vendredis séparent le mouvement populaire de son premier anniversaire. Les Algériens, réunis dans un hirak pacifique, continuent d'investir la rue pour réclamer « le changement et l'édification d'un Etat de droit ». Pour le 51e vendredi consécutif, c'est toujours le changement démocratique qui est réclamé par le mouvement populaire, qui maintient la pression depuis presque une année.
Comme de coutume, les manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du pays ce vendredi. Les manifestants qui restent attachés à leurs revendications en réitérant les mêmes slogans qui n'ont pas, jusque-là, eu une oreille attentive ; selon eux.
A Alger, les premiers manifestants se sont rassemblés peu avant midi, jusqu'après la prière du vendredi pour être ensuite appuyés par les autres marcheurs qui ont afflué de plusieurs quartiers, notamment de Belouizdad et Bab El Oued. Mentionnées sur des écriteaux ou scandées à gorge déployée, les manifestants ont, tout au long du parcours, entonné les principales revendications du hirak. Ils ont scandé « Algérie libre et démocratique ». Les marcheurs ont tenu également à signaler le rôle pivot du peuple. « Echaab thara houwa li ykarar » (le peuple s'est libéré, c'est lui qui décide), a-t-on ponctué. Une manière de dire que le peuple est désormais une pièce maîtresse dans la prise de décision. Avec « Goulna gaa el aissaba trouh » (On a dit que toute la bande doit dégager), il semblerait que les manifestants ont renoué avec le fameux « yetnehaw gaa ».
Lors de cette marche, le président de la République, qui selon les manifestants, est en manque de légitimité, et le ministre de la Justice ont été ciblés par des slogans hostiles. La foule ne perd pas de vue les détenus du hirak. On réclame leur libération, surtout que certains ont récemment retrouvé leur liberté, à l'instar de Samir Belarbi, qui a d'ailleurs retrouvé le terrain de lutte. « Après avoir été privé durant 20 vendredis de marche, maintenant, je veux écouter le hirak, c'est lui qui a plus de choses à dire », a-t-il déclaré lors de cette marche. Une forte mobilisation a été aussi enregistrée dans plusieurs villes où des milliers de manifestants sont sortis pour réitérer les mots d'ordre du hirak et appeler à la satisfaction de toutes les revendications.
A Tizi ouzou on a mis en garde contre l'éventualité de perpétuer le système Bouteflika. « Istimrar nidham Bouteflika akhtar min corona » (La poursuite du système de Bouteflika est plus dangereuse que le coronavirus), a-t-on mentionné sur une pancarte. A Mostaganem, on promet le maintien de la mobilisation « o ya Ali ouladek marahoumch habssin » ( O Ali, tes fils ne vont pas arrêter de manifester), alors qu'à Sidi Bel Abbès, on rassure sur la bonne santé du hirak : « Le hirak se porte bien », a-t-on scandé. A l'approche du 22 février, la mobilisation s'amplifie et gagne du terrain car ce peuple, qui a su rester mobilisé, uni et pacifique vise à atteindre le bout du tunnel.
A Alger, alors que la marche prenait fin, la police anti-emeutes a chargé des groupes de manifestants à la rue Didouche Mourad les dispersant à coup de matraques.



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