Le gouvernement table sur l'industrie manufacturière



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Le gouvernement envisage de dynamiser le secteur de l'industrie manufacturière et de le relancer à travers un financement allant jusqu'à 90% au profit des investisseurs désirant se lancer dans ce créneau. Cette décision a été annoncée jeudi lors d'une réunion extraordinaire du Conseil des ministres présidé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune.
Elle se veut un pas pour relancer le secteur de l'industrie, réduit à une situation désastreuse où nombre d'entreprises sombrent peu à peu dans la faillite, à l'instar des usines d'assemblage automobile ou encore des unités de production électroménagère.
Le président de la République a insisté de ce fait sur la nécessité de donner la priorité absolue à la transformation des matières premières nationales au lieu de leur exportation systématique en brut , compte tenu, estime-t-il, de sa contribution à la création de richesse et de postes d'emploi.
Le chef de l'Etat a souligné aux membres du gouvernement l'impératif d'une répartition équitable des projets de développement à l'échelle nationale. Des instructions ont ainsi été données afin d'encourager les entreprises aptes à créer de l'emploi à travers des avantages fiscaux à même de les inciter à jouer un rôle dans la réduction du phénomène du chômage qui frappe de plein fouet divers pans de la société. A propos du système fiscal, le président de la République a ordonné sa révision en accélérant la démarche de sa numérisation à l'effet de la généraliser à toutes les administrations des Douanes. « Ceci devra contribuer à éradiquer les fléaux de l'évasion fiscale et de la contrebande, qui gangrènent l'économie nationale et alimentent les pratiques de corruption et maintiennent notre dépendance à la rente pétrolière », a-t-il déclaré.
Concernant l'activité de l'importation, le chef de l'Etat a rappelé aux ministres concernés le fait de conjuguer leurs efforts en vue d'intensifier le contrôle de l'import , notamment celui des produits contrefaits. Il suggère dans ce sens la mise en place de « laboratoires polytechniques » dotés d'équipements modernes au niveau de tous les accès du pays, dans le souci de faire barrage à toute tentative de faire entrer des marchandises non conformes à la loi. Le gouvernement veut ainsi, dans son plan d'action devant être présenté et débattu prochainement au Parlement, assainir tous les segments en souffrance du secteur de l'industrie, en resserrant l'étau sur tous les produits destinés à la consommation ou à l'utilisation dans le secteur du bâtiment.
Il faut dire que le plan d'action du gouvernement dans son volet économique tend globalement à opérationnaliser des mécanismes innovants de réforme financière et fiscale, mais aussi à rassurer les opérateurs économiques ayant fait les frais des politiques irréfléchies et adoptées par le passé. Ces derniers sont nombreux au vu des appels à la fermeture des entreprises activant dans le secteur de l'industrie automobile, telles les usines de Renaut, de Sovac ou encore celles du Groupe Global Motors Industries. Le spectre de la faillite plane également sur la filière de l'électroménager et de l'électronique, dont la situation en dégradation effrénée a poussé le gouvernement à agir via l'adoption en urgence d'un plan de redressement visant à sauver certaines entreprises publiques, à l'image de l'Eniem, fleuron de l'industrie électroménagère qui agonisait, dont la fermeture verrait la disparition de milliers de postes d'emploi. Même désastre constaté par les spécialistes dans le secteur du BTP, où l'on recense environ 60% d'entreprises ayant déjà mis la clef sous le paillasson.


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