L’aveu amer d’Abdelaziz Djerad

« la situation du pays est très fragile et les dernières années, les richesses nationales ont été dilapidées »



...

Pour sa première sortie et intervention publique devant les parlementaires algériens, le nouveau Premier-ministre, Abdelaziz Djerad, a dressé un constat amer de la situation actuelle du pays. Le premier-ministre désigné par le Président Abdelmadjid Tebboune a reconn que la « situation financière du pays est très fragile » et impute cette situation à la « gestion chaotique orchestrée par l’ancien régime ». « Les richesses nationales ont été dilapidées », a encore avoué Abdelaziz Djerad lors de son premier discours lu devant les députés algériens à l’occasion de la présentation du nouveau plan d’action du gouvernement. 

Abdelaziz Djerad ira jusqu’à accuser les anciens dirigeants algériens qui l’ont précédé sur cette même tribune au Parlement d’avoir affaibli dangereusement les institutions de l’Etat et marginalisé les compétences nationales intègres. « Ils ont touché aux fondements de l’Etat menaçant ainsi l’avenir du pays », dit-il sur un ton très dur pour dresser un réquisitoire contre les anciens gouvernements ayant dirigé l’Algérie.

Djerad a tenté de rassurer les Algériens en dépit de ce tableau très sombre. « L’Algérie vit une situation économique difficile à laquelle fera face le gouvernement », a-t-il promis en affirmant enfin que « nous sortirons le pays de cette étape politiquement et économiquement difficile vers une nouvelle ère ».

 


Lire la suite sur Algérie Part.