52e du hirak

des slogans collés à l'actualité



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L'indépendance de la justice a été le slogan vedette de la marche de ce vendredi, qui a donné un avant-goût de celle de vendredi prochain en termes de mobilisation.
Pour ce vendredi, le dernier avant le premier anniversaire du hirak, la mobilisation était au rendez-vous. Des milliers d'Algériens ont investi la rue à Alger et dans le reste du pays pour réaffirmer leur volonté et leur détermination à aller jusqu'au bout de leur mouvement et ainsi atteindre l'idéal, celui d'une Algérie meilleure.
A quelques jours du 22 février, le mouvement populaire ne faiblit pas. La mobilisation, la détermination, la longévité et le pacifisme ont fait de ce mouvement un cas unique dans le monde.
Pour ce 52e vendredi consécutif, outre les revendications initiales que le mouvement populaire n'a eu de cesse de réclamer, c'est une justice libre et indépendante qu'exigent les manifestants. Comme l'ont fait les étudiants mardi lors de leur marche hebdomadaire, les hirakistes du vendredi ont réaffirmé leur attachement à une justice indépendante. Ils l'ont d'ailleurs fait entendre avec des slogans répétés en chœur par les manifestants qui venaient des différents quartiers de la capitale. « On veut la liberté de la justice », ont-ils aussi mentionné sur les écriteaux. Ils ont également scandé : « win rahi el aadala, win rah el qanoun… » (Ou est la justice, ou est la loi). Un grand élan de solidarité a été surtout exprimé pour Ahmed Belhadi, procureur-adjoint du tribunal de Sidi M'hamed qui avait, en début de semaine, requis la relaxe pour 16 manifestants tout en appelant à l'indépendance de la justice. « Les Algériens marchent résolument pour une nouvelle Algérie où la justice sera indépendante… », avait-il alors déclaré.
Après avoir été convoqué au ministère de la justice, Belhadi a été muté à Guemmar, dans la wilaya d'El Oued. « Tous Ahmed Belhadi », « Ahmed Belhadi, fierté de la justice algérienne », a-t-on mentionné sur des pancartes brandies par les manifestants qui scandent aussi « Allah akbar, Belhadi Ahmed ».
Pour ce dernier vendredi avant le premier anniversaire du hirak, une grande mobilisation a été enregistrée à Alger où a été déployé le dispositif sécuritaire habituel. Plusieurs rues étaient noires de monde, à l'instar des rues Didouche-Mourad et Asselah-Hocine, où les manifestants scandaient, entre autres, « makache derby kayen massira » (Il n'y aura pas de derby, y aura une marche), sachant que ce match est programmé pour le 22 février.
A la place Audin, l'ambiance était tendue d'autant que les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Des appels à la libération des détenus du hirak, toujours en prison, ont été lancés.
La mobilisation est maintenue partout dans le pays dans l'attente de boucler la première année du hirak, qui n'a jamais quitté la rue depuis le 22 février 2019, avec des marches qui s'annoncent déjà imposantes, selon les manifestants qui tiennent toujours à l'édification d'un Etat civil et de droit.


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