ES Sétif 2 – CS Constantine 1

 L’Aigle noir reprend son envol



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L’armée noire de l’ES Sétif qui s’est présentée au chaudron, en grand nombre, n’oubliera pas de sitôt la soirée de jeudi.

Les dernières performances de l’Aigle noir font non seulement palpiter les cœurs de milliers d’Ententistes, mais redonnent une seconde jeunesse à un stade ravi par la résurrection d’une formation enterrée prématurément. Malgré le coup du sort des ultimes minutes du premier round bouclé à l’avantage d’un CSC timoré, les Noir et Blanc ne perdent pas le nord.

Soutenue par plus de 15 000 gorges croyant dur comme fer en l’étoile de leur équipe, celle-ci, faisant abstraction de son handicap, prend les choses en main et la direction des opérations. Croyant avoir fait le plus dur, les Constantinois passent le moins que l’on puisse dire à côté.

Impressionnés sans nul doute par la ferveur du douzième homme, véritable source de motivation pour un Aigle noir retrouvant son caractère et son légendaire second souffle, les partenaires d’Abid baissent pavillon, laissant l’initiative à des Sétifiens qui ne trouvent aucune peine à remettre les pendules à l’heure.

Bien servi par Laoufi en position d’ailier gauche, Malik Touré (49’) relance son équipe, met le feu au chaudron. L’égalisation des Sétifiens fait mal aux hommes de Khouda, ayant laissé leur football aux vestiaires.

La réalisation du Malien, signant par la même son 7e but (toutes compétitions confondues), donne des ailes aux Noir et Blanc, prenant à la gorge des Clubistes en petite forme.

Plus entreprenants, que ce soit en attaque placée ou rapide, les Ententistes qui pouvaient facilement plier le match par deux ou trois buts d’écart, vont une fois de plus louper d’innombrables occasions nettes. En plus de l’inefficacité de la ligne d’attaque, la formation sétifienne doit, par ailleurs, composer avec un autre coup du sort.

Jouant de malchance, le taulier de l’équipe, Amir Karaoui (80’), écope d’un deuxième carton jaune, obligeant sa formation à terminer la confrontation en infériorité numérique.

L’expulsion du joueur est évacuée par ses partenaires, qui trouvent les ressources mentales pour corser l’addition (82’), par le biais de ce diable de Boussouf, bien servi par Djahnit.

Inscrit à quelques minutes de la fin du temps réglementaire, le deuxième but met le feu au chaudron, délivre l’armée noire aux anges. Prolongée jusqu’à une heure tardive, la soirée s’est conclue par des chants et des veillées égayant les coins et recoins de l’antique Sitifis qui se met à rêver…


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