Après le quitus de l'APN

Djerad devant les sénateurs



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Après son adoption par l'Assemblée populaire nationale (APN), le plan d'action du gouvernement a été présenté ce dimanche aux membres du Conseil de la nation par le Premier ministre Abdelaziz Djerad.
L'examen dudit programme par la chambre haute du Parlement a été entamé lors d'une séance plénière présidée par le président du Sénat par intérim, Salah Goudjil, et se poursuivra aujourd'hui.
A l'issue de l'exposé du Premier ministre, les membres du Conseil de la nation procèderont au débat général du plan d'action du gouvernement. Coïncidant avec la rencontre gouvernement-walis, la séance prévue aujourd'hui va être programmée probablement dans l'après-midi et sera consacrée aux réponses du Premier ministre aux questions soulevées par les membres du Conseil en vue de l'adoption d'une motion.
Le projet du plan d'action du gouvernement va permettre la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Tebboune. Pour rappel, il a été adopté sans grande surprise à la majorité, jeudi, par les membres de l'Assemblée populaire nationale. Un programme qui a été résumé en cinq chapitres englobant en son sein les 54 engagements annoncés par le président Tebboune lors de sa campagne électorale.
Le premier chapitre est axé, selon les précisions du chef de l'Exécutif, sur un nombre de lignes directrices, en l'occurrence la refonte du dispositif législatif d'organisation des élections, la moralisation de la vie publique, la refonte de l'organisation et des modes de gestion de l'Etat et de ses démembrements et un exercice « plein » des droits et libertés.
Le deuxième traite de la réforme financière et du renouveau économique. Il y est notamment question de la refonte du système fiscal, de l'instauration de nouvelles règles de gouvernance budgétaire, de modernisation du système bancaire et financier et de développement de l'information statistique économique et sociale et de la fonction prospective.
Le troisième chapitre est consacré, quant à lui, au développement humain et à la politique sociale. Le quatrième porte sur la politique étrangère devant être « dynamique et proactive », alors que le cinquième est dédié au renforcement de la sécurité et à la défense nationale.
En somme, le gouvernement souligne qu'il entend relever les défis que traduit parfaitement la vision globale du président de la République, « vision nourrie des réalités politiques, économiques et sociales et inspirée des attentes exprimées, de manière claire et déterminée, par les citoyens et citoyennes ».
Ceci étant dit, le plan d'action du gouvernement a été critiqué par des membres de la chambre basse du Parlement lors de son examen, le qualifiant d'un ensemble de généralités sans objectifs précis ni mécanismes de mise en application, ainsi que pour absence des échéances de sa concrétisation.
L'autre question qui demeure entourée d'ambiguité dans le plan présenté par Djerad est le financement de ce programme, qu'on veut faire passer en le « fourrant » de plusieurs mesures populistes.
Le gouvernement de Djerad tente de convaincre l'opinion publique qu'il y a « des niches de financement internes », suggérant à titre d'exemple d'aller voir aussi dans le circuit informel qui, selon lui, renferme quelques centaines de milliards, sans exclure d'autres moyens à explorer de manière à ne pas compromettre la souveraineté du pays.
Sur ce point, Djerad n'écarte pas la possibilité de recourir à la Banque africaine de développement (BAD) ou encore à des structure bancaires d'investissement arabes pour contracter des prêts et pouvoir financer les projets inclus dans le programme.


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