Les mensonges du ministre de la Communication sur les blocages des sites d’information en Algérie



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L’actuel ministre de la Communication Ammar Belhimer a menti ce mardi aux Algériens. Lors d’un entretien diffusé par la radio publique Chaine III, Ammar Belhimer a voulu faire croire aux Algériens qu’aucun « site d’information n’est bloqué en Algérie ». Un pur mensonge puisque notre média en ligne Algérie Part, l’un des médias algériens les plus consultés et influents auprès de l’opinion publique, est toujours censuré et nos lecteurs et lectrices ne peuvent accéder à nos articles et contenu depuis l’Algérie. Une censure caractérisée que monsieur Ammar Belhimer ne veut pas reconnaître mais qui est bel et bien en place. 

Pour tromper la vigilance des Algériens et Algériennes, Ammar Belhimer a fait savoir que le média en ligne TSA « été libéré il y a quinze jours ». Or, cette décision de « libération » n’a pas bénéficié à plusieurs autres médias électroniques comme Algérie Part. Décidément, nous dérangeons le pouvoir algérien et parce que nous n’avons pas voulu négocier un quelconque compromis ou transiger sur notre liberté, les autorités algériennes bloquent l’accès à nos articles sur l’ensemble du territoire algérien grâce à des techniques de filtrage dignes des pouvoirs totalitaires.

En dépit de cette réalité amère, Ammar Belhimer, lui-même ancien journaliste, trouve l’outrecuidance de se targuer en affirmant que « depuis que je suis là, aucun site n’est bloqué » ! « L’autorisation a été donnée à tous les titres qui sont passés au ministère pour s’enregistrer », a même affirmé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Or, il n’y a aucune loi en Algérie qui impose une quelconque obligation d’enregistrement des médias électroniques auprès du ministère de la Communication en Algérie.

La loi sur l’information de 2012 dans ses dispositions relatives à la liberté d’exercice de l’information en ligne en Algérie ne prescrit aucune obligation juridique à l’exception de l’obligation de respecter les constances nationales du pays. Il n’y a pour le moment aucun cadre légal officiel qui a été adopté pour encadrer l’activité de la presse électronique en Algérie. Les informations données par Ammar Belhimer sont donc totalement erronées.


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