Documents exclusifs. Abus de fonction, abus de biens sociaux, passations illicites de marchés publics

les pratiques scandaleuses de la direction générale d’Air Algérie



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Aujourd’hui Air Algérie est en pleine tourmente (instabilité sociale, forte concurrence qui s’annonce, gestion calamiteuse, etc…) et ses clients en subissent toutes les conséquences sans moyen de recours. Pour le moment, l’Etat laisse faire. Jusqu’à quand ? Et Pourtant, la responsabilité du 1er gestionnaire de l’entreprise, le PDG d’Air Algérie Bakhouche Allèche, est clairement établie. Pour revenir sur le conflit avec les PNC, stewards et hôtesses, tout le monde sait qu’il en est à l’origine en reniant sa propre signature, qu’il avait apposée sur l’échéancier de mise en œuvre d’un accord salarial conclu par son prédécesseur avec les syndicats des PNC. Le durcissement de ce qui ne devait être qu’un débrayage de protestation de deux heures a été provoqué par le PDG qui a ordonné la suspension de plusieurs PNC ½ heure avant la reprise du travail.

 

Depuis plus de deux ans, devenu PDG par la grâce de Said Bouteflika, a mené en bateau les corporations des PNC, des Techniciens et du personnel au sol, qu’il méprise, en espérant pouvoir compter sur le soutien ou la partialité de l’Etat et de l’appareil judiciaire en cas de conflit comme vient de le démontrer l’actualité. Selon de nombreux cadres de l’entreprise, il ne dispose ni de la maturité, ni de la culture managériale nécessaire à la gestion d’une compagnie aussi complexe et de ses différents métiers et corporations.

Notre journal n’a cessé de dénoncer à l’opinion publique et aux autorités les erreurs de gestion et l’impact très négatif de son management médiocre. Preuve en est, lorsqu’il aborde la question des salaires,  Bakhouche Allèche réagit toujours en évoquant tantôt, la rigueur, tantôt la situation financière de l’entreprise, etc…. mais lorsqu’il s’est agit des pilotes et de lui-même, tous ces beaux principes ont été oubliés. Algérie part a décidé de rappeler dans cet article toutes les dérives qui ont marqué la gestion du PDG ALLECHE. Ces dérives, en tous genres, ont consisté en des abus de fonction et de biens sociaux, octroi d’avantages indus, passation de marché contraire à la règlementation, discrimination,…..

Bakouche Allèche s’est fait payer de février 2017 à juillet 2018 en qualité de Commandant de bord qui accomplissait mensuellement des dizaines d’heures de vol alors que tout le monde sait que le PDG d’Air Algérie n’a pas effectué une seule heure de vol depuis sa nomination en février 2017. Ce n’est que suite aux révélations d’Algérie Part qu’il a daigné se soumettre aux dispositions de la Loi, à savoir que le salaire d’un PDG est fixé par le Conseil d’Administration (article 635 du Code de Commerce) et non pas par le PDG lui-même/ Il y a donc eu abus de fonction et abus de bien sociaux puisque les salaires perçus en tant que CDB étaient largement supérieurs (double) à celui qu’il aurait du percevoir en tant que PDG.

Les autres abus de fonction concernent plusieurs recrutements de complaisance, dont l’un des ses amis retraités en qualité de Cadre Dirigeant, âgé de 70 ans, une jeune étudiante à Montréal en qualité de Chef d’un service qui n’existait pas, licenciement scandaleux du Chef de service commercial de cette représentation pour avoir sermonné la jeune étudiante en question, promotion d’un jeune (26 ans) médecin au poste de sous directeur parce qu’il est le fils d’un Chef de Cabinet d’un ancien 1er ministre, la nomination à l’étranger de personnels non qualifiés et sans l’accord de la tutelle ministérielle.

 

Passation de marché douteux et octroi d’avantages indus

 

Dans une précédente édition, nous avions démontré, documents officiels à l’appui, que l’attribution de gré à gré du marché de construction du nouveau siège d’Air Algérie pour un montant de 10 Milliards DA à la SIH de Melzi était entachée d’anomalies graves.  Ce dossier a fait l’objet d’une enquête de l’IGF tellement les infractions ont été nombreuses: La commission des marchés de l’entreprise n’a pas validé la passation de ce contrat, absence de qualifications du cocontractant, octroi d’avantages indus à travers des modalités de paiement très défavorables à Air Algérie et absence de garanties. L’ordre de service a été donné il y a plus d’un an et le chantier est encore quasiment à l’arrêt.

De plus, nous avons découvert au cours de nos investigations un courrier émanant du PDG en juillet 2017 à l’attention de son Ministre de tutelle dans lequel il lui demande l’autorisation de lancer une consultation pour la reprise des travaux du siège.  Bien qu’ayant reçu une réponse positive, cette consultation n’a jamais eu lieu et le contrat a été attribué à la SIH sous forme de gré à gré. Cette correspondance démontre la sournoiserie qui caractérise l’actuel PDG d’Air Algérie. Elle démontre également son irresponsabilité  car, depuis quand le PDG d’une SPA doit-il demander une autorisation pour lancer une consultation? Cherchait-il une couverture ou faisait-il diversion? Aux décideurs de donner les suites qui conviennent à ces révélations qui peuvent être vérifiées à tout moment. Nous mettons au défi les autorités algériennes d’apporter la preuve du contraire. Cette impunité qui dure depuis des années expose Air Algérie à un véritable risque de faillite financière.


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