«One, two, three, viva l’Algérie» et la voix de Bouhired résonnent au César



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Par Houari A. – Le film «Papicha» de Mounia Meddour a remporté le César du meilleur premier film, alors que la jeune actrice Lyna Khoudri a été sacrée meilleur espoir féminin. Invitées à monter sur scène pour recevoir leur prix, les deux Algériennes ont entonné, avec l’ensemble de l’équipe qui a concouru à la réalisation du film primé, le fameux slogan «One, two, three, viva l’Algérie», suivi d’une chaude acclamation du gotha du 7e Art français.

L’étoile montante du cinéma Lyna Khodri a tenu à lire un message de l’icône de la Guerre de libération nationale et du Hirak, Djamila Bouhired, appelant la femme algérienne à poursuivre son combat pour son émancipation et sa liberté. Un message longuement applaudi par une assistance émue aux larmes. La réalisatrice a, pour sa part, affirmé qu’il lui a fallu «énormément de courage» pour se décider «à raconter cette histoire personnelle, douloureuse, mais nécessaire». «C’est un témoignage important du combat des femmes en Algérie, du combat des femmes de façon générale», a-t-elle insisté.

Le film «Papicha», remarqué en mai 2019 au Festival de Cannes dans la section Un certain regard et récompensé par trois prix au Festival du film francophone d’Angoulême, a représenté l’Algérie aux Oscars mais n’est pas encore sorti dans le pays. L’avant-première du film était prévue le 21 septembre dernier mais sa projection a été annulée in extremis pour des raisons inexpliquées.

Le film, réalisé par la fille du cinéaste Azzedine Meddour, forcé à l’exil en raison des menaces terroristes, raconte l’histoire d’une jeune fille résidant dans une cité universitaire et rêvant de devenir styliste de mode. Alors que la situation sécuritaire se dégrade et que l’intégrisme islamiste véhiculé par le FIS d’Ali Benhadj s’installe inexorablement, la jeune étudiante refuse de se plier au diktat des hordes fanatisées et décide d’organiser un défilé de mode. Le long-métrage est d’une brûlante actualité et vient rappeler aux amnésiques qui s’enorgueillissent de poser aux côtés du nervi de l’ancien parti extrémiste la terreur que les salafistes ont semée en Algérie, massacrant hommes, femmes et enfants et imposant leurs règles moyenâgeuses par la force et l’intimidation.

Ces «démocrates» qui s’acoquinent avec le FIS devraient en prendre de la graine.

H. A.


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