Makri détaille sa rencontre avec Saïd Bouteflika



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Le président du MSP, l’islamiste Abderrazak Makri, a fini par donner des détails sur sa rencontre avec Saïd Bouteflika, le frère et conseiller du président déchu. Lors d’une rencontre avec les militants de son parti, tenue vendredi 6 mars à Oran, Makri a réagi aux critiques qui l’ont ciblé, notamment depuis qu’il s’est attaqué au courant laïc « On a rencontré Bouteflika, son frère, mais notre projet était de les faire partir. Ils nous ont dit : ” Demandez ce que vous voulez “, on leur a répondu :  “On n’a besoin de rien. Seulement la démocratie, un amendement de la Constitution et une instance indépendante avant d’aller à des élections libres et transparentes “», a affirmé le chef islamiste, comme pour démentir une connivence avec Saïd Bouteflika, qu’il a rencontré fin 2018 à Alger. « Le MSP n’est pas corrompu », a soutenu Makri, qui a évoqué sa démarche politique dans le sens d’une sortie de crise.  « Il n’est pas corrompu, a lutté contre la fraude, milité, négocié, dialogué… On a fait plusieurs initiatives, on a dialogué avec le pouvoir », a-t-il ajouté. Cependant, le patron du MSP s’est défendu d’avoir rencontré Saïd Bouteflika secrètement. Pourtant, ce n’est pas son parti qui a rendu publique cette rencontre qui a fait couler beaucoup d’encre. Une rencontre qui a donné un sacré coup à la crédibilité de ce parti et de son président, comme c’est arrivé à Louisa Hanoune et son parti, le Parti des travailleurs (PT). « Juste après, on a informé ceux avec qui nous avions l’habitude de discuter. Nous avions informé Ali Benflis, Mohcine Bellabas, Karim Tabbou, Mohamed Douibi, Tahar Benbaïbeche et d’autres personnalités. Nous les avions informés des détails, on ne travaillait pas dans le secret », a-t-il martelé. Enfin, Makri n’a pas manqué d’attaquer une nouvelle fois ce qu’il appelle le courant laïc, à l’occasion de cette rencontre d’Oran. Il accuse ce courant de vouloir s’approprier le Hirak et de le détourner à son avantage. Il est allé jusqu’à affirmer que l’avancée du courant laïc dans la société est un danger pour l’Algérie. Par ailleurs Abderazak Makri, a révélé, que : «  le Général à la retraite et candidat à l’élection présidentielle du 18 avril avortée, Ali Ghediri, était le candidat de l’État profond ». Faisant allusion à la candidature d’Ali Ghediri, Abderazak Makri a fait savoir qu’avant la démission de Bouteflika, il y avait trois projets en compétition. « Celui de l’État profond avec leur candidat, un ancien militaire », a-t-il dit. « On savait qu’il y avait une guerre entre eux et quand on est s’est rendu compte qu’il n’y avait aucun espoir et que le pays allait à la catastrophe, nous avions estimé qu’il fallait les affronter et mettre le peuple devant ses responsabilités », a ajouté le président du MSP.


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