La Banque d’Algérie veut limiter les effets de la crise du Covid-19

Les dettes des entreprises rééchelonnées



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La Banque d’Algérie a décidé le rééchelonnement des crédits au profit des entreprises, publiques et privées, jusqu’à septembre prochain. L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, lors d’une émission de la Radio nationale (Chaîne 2). Des mesures ont été prises et d’autres le seront, a indiqué le ministre de l’Industrie et des Mines, qui a souligné que les ministres n’ont pas attendu la crise du coronavirus pour travailler et réformer tout ce qui est réformable dans la gouvernance de ce pays.

La Banque d’Algérie a décidé le rééchelonnement des crédits au profit des entreprises, publiques et privées, jusqu’à septembre prochain. L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, lors d’une émission de la Radio nationale (Chaîne 2). La mesure est venue aider les opérateurs économiques dans ces moments de crise.

Des mesures ont été prises et d’autres le seront, a indiqué le ministre de l’Industrie et des Mines, qui a souligné que les ministres n’ont pas attendu la crise du coronavirus pour travailler et réformer tout ce qui est réformable dans la gouvernance de ce pays. Plus que cela, la crise sanitaire a servi de stimulateur.

Aujourd’hui, selon lui, on mesure bien le caractère stratégique d’une production nationale. Notre plan pour relancer notre économie et la suppression des écueils qui empêchaient les vrais investissements est prêt, le projet de loi finances complémentaire et d’autres textes n’attendent que de passer par le Parlement, qui ne peut malheureusement pas se réunir en ce moment de crise, précise M. Aït Ali qui annonce la finalisation de la révision des textes de loi régissant l’industrie automobile et l’investissement.

Mettant l’accent sur le retour en force du secteur public dans certains segments de production, le ministre de l’Industrie et des Mines a affirmé hier que «malgré les contraintes auxquelles fait face Saidal, notamment la concurrence déloyale et les problèmes de gestion interne, cette entreprise publique a répondu présente et de manière rapide face à cette catastrophe mondiale».

«Nous aurions souhaité que des grandes entreprises du secteur privé s’impliquent aux côtés des entreprises publiques en ces moments difficiles», a souligné Ferhat Aït Ali, précisant que grâce au groupe public Saidal, «qui, heureusement, disposait d’un stock stratégique», l’Algérie fait face à cette situation.

Le ministre de l’Industrie a estimé que le gouvernement n’a pas attendu cette situation de crise pour «penser à relancer le secteur public et à mettre en place des exigences pour l’investissement privé afin qu’il soit à l’avenir un investissement stratégique». «Nous avons besoin d’investisseurs qui s’inscrivent dans la construction du pays, et non pas dans sa destruction», a-t-il soutenu.

Evoquant, par ailleurs, les dispositions prises pour répondre aux besoins croissants du secteur de la santé, notamment en masques et en appareils de respiration, le ministre a assuré que les entreprises publiques, notamment Enie, Eniem et Getex, ont soumis aux laboratoires nationaux des prototypes de produits pour homologation avant de procéder à la production à grande échelle.

Soulignant que la production de masques devait répondre à des exigences techniques et réglementaires, M. Aït Ali a indiqué que l’objectif actuel est de produire 12 millions de masques par mois pour répondre aux besoins imposés par l’épidémie. 


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