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François Hollande, ancien président français  : «Un grand ambassadeur de la culture Kabyle»

«Idir a envoûté des générations entières au rythme de ses mélodies douces, généreuses et émouvantes. C’était un grand ambassadeur de la culture kabyle et un immense poète algérien. Ses œuvres seront chantées encore longtemps des deux côtés de la Méditerranée.»

Khaled, chanteur  : «En plus d’être un grand artiste, c’est un intellectuel de haut rang»

«J’étais terrassé lorsque j’ai entendu la nouvelle de la mort d’Idir samedi soir. En plus d’être un grand artiste, c’est un intellectuel de haut rang. J’avais prévu de lui rendre visite, car j’ai entendu qu’il était malade, mais le confinement m’en a empêché. Dieu peut-être a voulu que je garde de lui l’image d’une personne en bonne santé. J’espère que la terre dans laquelle il reposera lui sera légère. J’ai repris une de ses chansons Zwit’s rwit’s, ce fut un grand succès mondial. Il m’avait dit qu’elle restera pour des décennies. Et c’est vrai, cette chanson marche vraiment bien. J’espère qu’on lui rendra un grand hommage après le confinement.»

Patrick Bruel, artiste français : «Au revoir Monsieur»

«La grande voix de la Kabylie s’en va… J’avais eu l’honneur de partager avec cet homme de paix «les larmes de leurs pères. Ce duo et cette rencontre resteront gravés.  Au revoir Monsieur.»

Akli D., chanteur compositeur   «Une perte pour la chanson algérienne»

«C’est une grande perte pour la chanson kabyle et algérienne. Quand je suis arrivé en France, je chantais dans la rue et les métros. J’interprétais les chansons d’Idir. Ce sont elles qui m’ont ouvert les portes. Je me souviens une fois, je chantais sur le quai du métro Saint-Michel, un touriste japonais s’est assis à côté de moi et m’a demandé de lui chanter la chanson de Avava Inouva. Je ne pouvais pas croire mes yeux. J’ai compris sur le champ qu’Idir était vraiment un chanteur international, reconnu partout. Sa musique était une grande culture, il n’était pas un chansonnier, mais un grand poète.»

Metref Tahar, artiste président de l’Association culturelle Berbère de Kabylie (ACBK)  :  «Il avait un timbre de voix particulier»

«Une grande partie de nous qui est partie. Je devais aller lui rendre visite en février, mais ce n’était pas possible à cause de son état de santé qui s’est détérioré. Je l’ai connu en Algérie à la RTA. Il est né à Ben Yenni, mais habitait dans le quartier de Diar Saada. Son père avait un magasin de bijouterie kabyle, pas loin du siège de l’Assemblée Nationale. Quand on était jeune, moi 10 ans et lui 15, on se voyait souvent dans des mariages et fêtes kabyles. Il avait un timbre de voix particulier. C’était une personne posée, très intelligente et ne parlait pas pour ne rien dire. Il est tombé dans la chanson par hasard, mais Avava Inouva a changé le cours de son existence.»

 

Propos recueillis par  Yacine Farah


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