Opportunisme !



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La fin de la pandémie de la Covid-19 est ardemment attendue par tous. Le début de l’été donne à espérer la fin d’un cauchemar morbide qui a causé la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes et provoqué une grave récession économique à l’échelle mondiale.

Des projections sont élaborées ici et là pour le retour à une vie sociale paisible, mais certainement avec des normes et des principes nouveaux. La pandémie a été riche en enseignements, chacun donc va apporter les modifications qu’il jugera nécessaires dans sa gestion de tous les jours. Cela est surtout valable pour les Etats à travers le monde qui d’ores et déjà annoncent une redéfinition des relations internationales qui pourrait préfigurer un ordre mondial nouveau.

L’Algérie n’échappe pas à cette règle. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son gouvernement travaillent sur un plan de «déconfinement», avec pour corollaire une nouvelle stratégie politique et économique dans le but de renforcer l’Etat de droit et de créer de nouvelles richesses dans les domaines de l’agriculture, des mines et de l’industrie, etc. Le débat est déjà lancé. Au-delà des critiques et des avis divergents que l’on peut formuler, il faut reconnaître qu’il y a un travail dense et diversifié qui est fait à tous les niveaux.

Abdelmadjid Tebboune, malgré l’héritage de Gaïd Salah et une lourde bureaucratie, fait largement la différence avec son prédécesseur, Abdelaziz Bouteflika, que la vox populi a qualifié de «roi fainéant». Le patronat n’est pas en reste et cherche à revitaliser le secteur privé durement touché par les effets de la pandémie. Dans cette optique, les différents syndicats patronaux nous dit-on sont en contact permanent avec le gouvernement.

A l’évidence, il y a du pain sur la planche ! Les hommes politiques sont également de ceux qui «piaffent» d’impatience pour occuper le terrain à nouveau, notamment ceux affiliés aux partis politiques qui ont soutenu tous les mandats de Bouteflika. Ils fourbissent leurs armes et savent qu’ils sont incontournables non seulement dans le débat sur la révision de la Constitution, mais également pour les échéances électorales à venir. Bien entendu, le FLN, le RND et d’autres partis «satellites» vont chercher à rejoindre le giron du pouvoir.

Ce qui est dans leur nature. L’actuelle Assemblée nationale (APN) à majorité FLN a déjà scellé ce retour au bercail. Le président de la République a besoin d’avoir une majorité parlementaire pour asseoir son pouvoir et ne peut espérer l’émergence d’un courant politique nouveau qui lui permettrait de se passer des «services» des partis dont l’image a été fortement ternie auprès des Algériens. Cet opportunisme des partis de l’ancienne alliance présidentielle n’est pas l’apanage des formations politiques du courant démocratique.

Même divisées et mises en lambeaux par l’ancien régime de Bouteflika et de Gaïd Salah, elles vont tenter de tirer leur épingle du jeu en faisant entendre leurs voix. Sans vraiment peser sur le cours des choses !


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