Quartier Suffren (Ain Taya)

Les jeunes organisent une campagne de nettoyage

Les jeunes du quartier Suffren dans la commune de Ain Taya ont organisé une vaste campagne de nettoyage des artères et venelles de leur quartier.

Comptant sur leurs propres moyens, ces jeunes ont entamé l’opération par l’élagage des palmiers qui bordent la quasi-totalité des ruelles et dont la hauteur dépasse parfois 10 m. «Nous avons profité de cette période de confinement pour organisé cette opération, d’autant plus que la totalité des participants sont des étudiants qui sont en vacances forcés. Nous n’avons sollicité aucune aide ou assistance des autorités locales, sauf pour ce qui est du ramassage des détritus et branches d’arbres que nous avons coupé», confie Moussa un jeune initiateur de l’opération.

Et d’expliquer : «Il a fallu utiliser de grandes échelles pour pouvoir atteindre les feuillages. Nous avons pour ainsi dire surmonté le manque de moyens en utilisant de simples échelles au lieu de nacelles.» Constamment aiguillés par les orientations du jeune Moussa, les autres participants, Hamza, Mahdi, Said, Hicham, Mizi et bien d’autres s’affairaient pendant des heures à balayer et à laver les moindres recoins du quartier lui conférant au final des allures plus attrayantes. «En ces temps de pandémie, l’hygiène dans les espaces communs aux résidants est une nécessité absolue.

Nous devons participer dans l’effort général pour nous prémunir de la contamination au coronavirus», précise-t-il, et d’ajouter : «Pour ce qui est de la prochaine étape, nous avons programmé une campagne de réfection de la peinture de tous les murs d’enceintes des maisons. C’est la dernière étape qui va nous permettre de clôturer cette campagne avec une touche d’embellissement d’esthétique», fait-il savoir.

Et de lancer en fin un appel aux autorités locales afin de les aider pour enlever les détritus et les déchets qu’ils ont collectés tout au long de l’opération : «Nous sollicitons les services de l’APC de Ain Taya pour nous aider à enlever les amas de déchets que nous avons collectés. Nous n’avons pas les moyens pour le faire, car cela requiert la disponibilité de camions».