MC Oran

Le chant des sirènes, l’autre danger pour les Hamraoua

Cherif El Ouazzani pourra-t-il se passer des cadres de l’équipe, surtout ceux qui sont en fin de contrat et déjà sur le calepin de plusieurs équipes huppées de la Ligue 1 ?

Un vrai casse-tête pour l’actuel DG qui ne veut point envisager que le meilleur cru hamraoui s’envole vers d’autres cieux plus cléments aussi bien sur le plan logistique que financier. Car il faut le dire, la nouvelle donne de la baisse des salaires de 50% et surtout le paiement de seulement 2 mois sur les 7 des joueurs va donner du grain à moudre au niveau du club, même si certains joueurs ont donné (verbalement) leur accord afin de rempiler.

Mais d’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts, sachant que le MCO est toujours assailli par les avatars financiers et les querelles de clochers entre les anciens présidents et l’actuelle direction pour une remise de bilans non honorée, qui a fait fuir tout d’abord le revenant Naftal (l’ancien bailleur de fonds lors de l’âge d’or des Hamraoua) et surtout la société des transports maritimes Hyproc, qui allait prendre sous sa coupe le club avant de faire marche arrière pour des raisons évidentes suite à la non-présentation des bilans antérieurs et malgré l’insistance des différentes autorités locales.

A rappeler tout de même qu’Hyproc a pris le soin de débloquer dernièrement trois milliards de centimes afin de payer une partie des salaires impayés (deux mois) sur les 7 réclamés depuis belle lurette par les joueurs, et ceci sous la forme de sponsoring.

Les négociations avec les joueurs vont-elles aboutir afin que le club puisse bénéficier de ses cadres pour une autre saison ? Pendant ce temps, les Litim, Benamara, Benhamou et Masmoudi ont été approchés en catimini par le MCA, qui veut profiter de la conjoncture délétère sur le plan financier des Hamraoua pour chiper cette brochette de joueurs qui vaut son pesant d’or et cela sans oublier les Nadji, Sebbah et autres qui eux aussi attisent la convoitise d’autres clubs, tels que le CRB et l’USMA and Co.

Un «cauchemar» qui hante les responsables de l’équipe, lesquels ne veulent point entendre parler de l’éventuelle mise à sac de l’épine dorsale du club, sachant bien que si Hyproc prend définitivement en main les destinées du MCO, ce dernier saura retenir ses joueurs et surtout faire venir deux ou trois autres pépites pour jouer enfin les grosses pointures en championnat. Il est peut être utile de préciser que le dernier titre de champion pour les Oranais remonte à 1993.

Par la suite, les Hamraoua sont définitivement rentrés dans les rangs en se muant en un faire-valoir de luxe en jouant à chaque saison sa survie en Ligue 1, qui sera entrecoupé par la relégation historique de 2008 qui l’enverra en division inférieure, et ce, après 44 saisons d’affilée en Ligue 1.