COVID-19 A MASCARA

Non-respect des mesures sanitaires à Tighennif



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Les mesures de prévention et de suivi de la pandémie du Covid-19, décidées par la Commission de wilaya de Mascara dans le but de freiner la propagation, n’ont malheureusement pas l’adhésion de la population  En effet,  la pandémie s’avère grave et continue de s’accroitre, si on croit  au bilan émanant des hôpitaux de la wilaya et qui n’est ni confirmé ni infirmé par la DSP. Depuis le début de la pandémie, les hôpitaux enregistrent quelque 296 cas et également des décès. L’hôpital Yassad Khaled se trouve saturé et manque de moyens, les services sanitaires  ont attiré l’attention des autorités de la wilaya qu’un matériel composé de plus de 40 appareils respiratoires se trouve en stock au niveau de la DAS  alors que l’hôpital est tombé,  il y a si peu de temps en panne en matière d’oxygène. Le problème se pose au niveau de la Ville de Tighennif, malgré que plusieurs décès furent enregistrés ces derniers jours tous par le COVID-19 et les cas hospitalisés, la population continue à se conduire inciviquement et on trouve des dizaines de personnes assises sur le sol  buvant des cafés et discutant sans prêter attention au danger qui les guette. Si le soir à partir de 16 heures, des policiers sont placés à tous les endroits jugés importants pour disperser les gens, durant la journée, des gens s’installent confortablement sur le quai du dock silo,  le long du boulevard  des martyrs, sur la place de l’ex-siège de l’APC, sur la placette de Sidi Athamne ainsi que des clandestins à la sortie de la ville menant vers Hachem et  Sidi Kada pour ne citer que ces endroits. Si les choses continuent dans ce rythme, la ville va se transformer en fief de la pandémie. Les Responsables de la ville doivent engager  des mesures de répression contre ceux  qui font semblant de ne pas croire à  l’existence de la maladie, or qu’ils sont en train de propager le virus sans qu’ils le sachent. La contamination se fait par un simple éternuement dans le marché, dans une superette, c’est pourquoi, les restaurants et les cafés sont fermés et même le transport public a des places très limitées. Pendant qu’une grande partie du Monde sort progressivement du confinement après que des populations ont suivi à la lettre les consignes, nous voilà faire des pas en arrière, pour le prolongement du confinement, la fermeture des souks, des superettes, des commerces qui n’appliquent pas les règles d’hygiène, ce qui  touche directement notre économie et nos activités. Par crainte de voir une deuxième vague d’infection touché notre région, le marché hebdomadaire a été fermé ce jeudi à  Maoussa par arrêté du wali. Toujours dans le même chapitre, des marchands de bestiaux ont procédé  à la vente du bétail sur la RN 14  pendant que d’autres se sont installés tout le long du CV reliant Maoussa à Matemore. Une situation pouvant causer un risque sur cette voie et faire propager le virus, parce que des gens présents venus de tous les coins se trouvent sur les lieux. Le problème c’est que ces gens n’ont pas été inquiétés durant tout le temps qu’ils ont passé sur ces places.                  


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