Quand la pandémie gèle les mariages



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La montée inquiétante du nombre de cas de contamination au nouveau Coronavirus a poussé plusieurs walis à suspendre la délivrance des actes de mariages au niveau des APC.

La décision a été prise dans le but de limiter ces fêtes, connues pour être des espaces de rassemblements familiaux, mais aussi des foyers à risque, susceptibles d'aggraver la propagation de la pandémie.

La phase de déconfinement décidée par les autorités algériennes a soulagé les citoyens qui aspiraient à un retour à la vie normale. Par conséquent, ces derniers, par négligence, n'ont pas respecté les mesures barrières, en organisant, avec le début de la saison estivale, les fêtes de mariages, ou en assistant à ces derniers.
Résultats : explosion des cas de contamination dans plusieurs wilayas du pays.

Les autorités sanitaires ont dénoncé fortement ces mariages organisées un peu partout, presque dans la clandestinité, et qui sont rapportées et diffusées par les réseaux sociaux, dans le but de sensibiliser la population sur le danger de tels rassemblements, qui constituent un facteur aggravant dans la propagation de la pandémie.

Oran, Bouira et Biskra, ont été les premières wilayas à suspendre la délivrance des actes de mariage au niveau des APC.
La wilaya d'Alger a également pris, au début de la semaine en cours, la décision de bloquer temporairement la transcription des actes de mariages. Samedi, un arrêté de la wilaya de Sétif a interdit « l'organisation des fêtes de mariage et de festins collectifs de tout genre, comme mesure de prévention de la propagation du nouveau coronavirus ».

Cette décision intervient à la suite de l'augmentation des cas d'infection par la Covid-19 dans la wilaya, et en application de l'instruction ministérielle du 15 mars relative aux mesures supplémentaires susceptibles d'être prises pour préserver la santé des citoyens. Les contrevenants à l'arrêté s'exposeront aux sanctions légalement prévues.

Parmi la catégorie des citoyens durement touchés par la pandémie, il faut citer les couples qui ont dû reporter leurs dates de mariage, surtout que les autorités avaient décidé d'interdire l'organisation des fêtes de mariage, tout en fermant les salles des fêtes et interdisant les cortèges nuptiales. Et cela, bien sûr, afin d'éviter les rassemblements qui constituent l'un des principaux vecteurs de contamination.

C'est le cas de Amina, qui devait fêter son mariage en mois de mai. « Mon mariage était fixé, depuis l'été dernier au 30 mai. J'ai même procédé à la réservation de la salle des fêtes ainsi que l'organisme chargé de la décoration. Tout ça est tombé à l'eau », regrette-t-elle, et d'ajouter que : « Je n'étais même pas remboursé et là je ne sais pas pour quand. Mais bon, on a vite compris qu'il s'agit d'un mal nécessaire, si on veut se protéger contre tout risque de contamination au Covid-19 ».

A cet effet, les autorités algériennes appellent tous les citoyens à se conformer, avec toute la rigueur requise et en toute responsabilité, aux règles d'hygiène, de distanciation physique ainsi qu'à l'obligation de port de bavettes, étant des gestes sains qui sont à même d'empêcher la propagation de l'épidémie.

Pour rappel, le Gouvernement a décidé de reconduire, jusqu'au 13 juillet 2020, le dispositif actuel de réaménagement du confinement à domicile, mis en place dans le cadre de la lutte contre le nouveau Coronavirus, qui prévoit la levée de cette mesure pour 19 wilayas et son instauration de 20h00 au lendemain 05h00 pour les 29 autres, dont Alger, avec un durcissement du contrôle des mesures de prévention contre la propagation de la pandémie.


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