Tebboune lance son nouveau modèle économique



...

Un plan de relance socio-économique visant l'édification d'une nouvelle économie nationale a été examiné lors d'une réunion interministérielle.

L'exploitation « optimale » et « transparente » des richesses naturelles a été ordonnée par le président de la République, qui a instruit les ministres, concernées par l'élaboration de cette nouvelle feuille de route, d'engager des réformes structurelles.
Les autorités ne comptent cependant pas abandonner le caractère social de l'Etat.
Président cette séance de travail, mardi, Abdelmadjid Tebboune a donné des instructions détaillées à chacun des ministres concernés, à l'effet d'opérer des réformes structurelles dans la cadre de la politique générale du Gouvernement.
Des reformes à même d'assurer une exploitation optimale et transparente de toutes les potentialités et richesses naturelles nationales, à commencer par les mines dont regorge l'Algérie.

Il a, à cet effet, ordonné l'entame de l'exploitation de la mine de fer de Ghar-Djebilet dans la wilaya de Tindouf et du gisement de Zinc de Oued Amizour dans la wilaya de Béjaia. Le ministre de l'Industrie a été également instruit d'optimiser les dérivés du pétrole et du gaz en vue de revoir le Produit national à la hausse.

C'est une nouvelle économie que veut bâtir le président de la République qui estime que son édification passe par le changement des mentalités et la libération des initiatives de toute entrave bureaucratique, la révision des textes juridiques en vigueur, ou leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles. Ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et les emplois sans exclusion, ni exclusive.

L'accent a été également mis sur l'impératif de générer de la valeur ajoutée dans chaque projet, appelant à explorer toutes les terres, y compris les terres rares, aux fins d'amortir le recul des recettes de l'Etat.

La mouture finale de ce plan de relance, une fois adopté par le Conseil des ministres sera présentée, selon les précisions du président, à tous les opérateurs économiques algériens. Ce plan se veut une feuille de route ayant des délais de mise en œuvre, pour faire l'objet d'évaluation à l'expiration de ces délais.

Le président de la République qui affirme que ce plan de relance ne remettra pas en cause le caractère social de l'Etat et le pouvoir d'achat du citoyen, a appelé les ministres concernés à entamer immédiatement, sous la supervision du Premier ministre, la recherche des mécanismes efficaces à même de réduire, à court terme, les dépenses inutiles et d'augmenter les revenus. Cela à travers l'encouragement de la production nationale, la généralisation de la numérisation et la lutte contre l'évasion fiscale, le gaspillage et la surfacturation, afin de permettre au pays de surmonter les difficultés conjoncturelles induites par la double crise issue du recul des revenus des hydrocarbures et de la propagation de la pandémie de la COVID-19.

De leur côté, les ministres présents (Ministre des Finances, de l'Energie, de l'industrie et des Mines, du Commerce, de l'Agriculture et du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective, outre le Premier ministre) ont présenté des exposés sur les mesures pratiques proposées pour la mise en œuvre du Plan d'action du Gouvernement, visant l'édification d'une nouvelle économie nationale.
Cela passera par la diversification des sources de croissance, l'économie du savoir et la gestion rationnelle des richesses nationales.


Lire la suite sur Le jeune indépendant.