Covid-19

Un protocole sanitaire pour les campus



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Un protocole sanitaire provisoire visant à gérer la reprise des campus universitaires fait l'objet de concertations entre le ministre de l'Enseignement supérieur et les partenaires sociaux.

Ainsi, une réunion avec les différents syndicats, présidée par le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M Noureddine Ghouali, s'est tenue jeudi en vue d'examiner les possibilités de mettre en place les mesures préventives, en prévision d'une réouverture des universités aux étudiants pour poursuivre la fin de l'année universitaire et préparer la rentrée 2020-2021.

Les syndicats représentant les enseignants, le staff administratif ainsi que les organisations estudiantines devront se pencher au cours de cette semaine sur l'enrichissement de ce protocole, indique M Ghouali. Il consiste, précise –t-il, à débattre l'ensemble des mesures relatives à tous les aspects de la vie universitaire, pédagogiques et administratifs, que devront tenir en compte des directeurs des établissements universitaires.
« Les mesures préconisées et provisoires visent à garantir une reprise des activités universitaires , une clôture de l'année en cours et la rentrée 2020-2021 dans un contexte serein et sans panique », explique le secrétaire général.

Bien que la reprise de toute activité au sein de ces campus reste tributaire de l'évolution de la situation sanitaire du pays et les décisions des scientifiques en la matière, le département de l'Enseignement scientifique, en coordination avec les partenaires sociaux, s'attèlent à l'organisation du retour des étudiants, tout en tenant compte de la programmation des cours de l'évaluation y afférente et les concours de recrutement pour l'année prochaine.

Selon ce protocole, les directeurs des universités sont habilités à procéder à une évaluation de la situation propre à leurs établissements, et voir la disponibilité des moyens permettant l'accueil des étudiants et enseignants dans les conditions requises pour préserver la santé publique.

Les concertations relatives à ce sujet se poursuivent entre les responsables de la pédagogie et ceux des œuvres universitaires et vont inévitablement être élargies aux autorités locales, premier décideur de toute mesure liée au réaménagement du confinement, selon des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Une fois le document enrichi, notamment par les propositions des organisations estudiantines, des réunions de travail technique seront programmées à partir de la semaine prochaine avec le ministre de l'Enseignement supérieur. Ce document sera soumis aux hautes autorités y compris le Comité scientifique chargé du suivi de l'évolution de la situation de la pandémie du Covid-19.

Le même responsable a fait savoir que le ministère suggère entre autres, un plan d'enseignement à distance, afin de finaliser le programme de l'année universitaire interrompue à mi-chemin. Un enseignement en partiel est prévu lorsque la situation sanitaire le permettrait, et ce en répartissant l'ensemble des étudiants en sections et groupes de manière nominative.
La prise de température systématique à l'accès des campus, ainsi que le port obligatoire de la bavette et l'utilisation fréquente du gel désinfectant, sont parmi les mesures barrières à appliquer lors de la reprise.

De même, la réduction du temps pédagogique à une heure de cours et les travaux dirigés (TD) et 2 heures pour les travaux pratiques (TP), est l'une des solutions proposées par la tutelle.
Concernant le transport universitaire, l'on suggère une charge maximale de 25 étudiants par bus tout en assurant plusieurs rotations par jour jusqu'à 18heures. Pour ce faire, les services des œuvres universitaires sont censés mettre à disposition des étudiants 6 000 bus.

Il est envisagé également d'améliorer le dispositif de l'enseignement à distance (EAD) à compter de l'année universitaire prochaine, sachant que 72 000 cours couvrent l'ensemble des matières à enseigner tous cycles confondues.
« L'idéal consiste à confectionner une base de données contenant l'ensemble de ces enseignements mis en ligne, selon les standards pédagogiques propres aux pratiques de l'EAD », ajoute M Ghouali.

Toutefois, et puisque le Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST), et l'université et l'université de la formation continue (UFC) ne peuvent réaliser, à brève échéance, ce volume d'enseignement et sa diffusion, le ministère propose donc de réaliser une base de données nationale de cours à dispenser dans le cadre de l'EAD au profit des étudiants des premières années de licence, qui représentent 24% de l'effectif total des étudiants universitaires », explique le SG.

Pour les inscriptions des nouveaux bacheliers, l'on prévoit pour l'heure une procédure à distance.

Ainsi les étudiants qui étaient contraints de quitter les bancs depuis le mois de mars dernier, suite à la propagation fulgurante du Covid-19, devraient s'attendre à une annonce d'une éventuelle reprise des cours et s'y préparer après une rupture de plus de quatre mois.


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