Le cri de détresse des insuffisants rénaux à M’Chedallah (Bouira)

Les insuffisants rénaux effectuant leurs séances de dialyse au niveau de la polyclinique publique de la commune d’Ahnif, dans l’est de la wilaya de Bouira, lancent un cri de détresse aux responsables du secteur de la Santé. «Nous vivons sous une angoisse permanente.

Deux insuffisants rénaux d’une clinique privée à M’Chedallah, qui ont été placés dans le service Covid-19 de l’EPH de M’Chedallah, ont été orientés vers le service d’hémodialyse de la polyclinique publique d’Ahnif pour effectuer leur séances. Il y a un vrai danger de contamination des autres patients, notamment les insuffisants rénaux dont l’immunité est fragile», dira Toufik. H, représentant des plaignants. «Nous sommes une trentaine de dialysés qui partageant les mêmes appareils, les mêmes lits et les mêmes infirmiers et médecins traitants avec les insuffisant rénaux suspectés d’avoir été atteints de la Covid-19».

Estimant que leurs vies sont exposées à un danger imminent, ils ont adressé une requête aux différents responsables de la wilaya, dans laquelle ils réclament des responsables de la clinique privée, «d’assumer leurs responsabilités et prendre en charge leurs patients, ou leur réserver une salle spéciale pour effectuer leurs séances de dialyse». Contacté à ce propos, le directeur de l’Etablissement de Santé de Proximité (EPSP) d’Ahnif dira que le service d’hémodialyse relève de l’EPH Kaci Yahia de M’Chedallah. Nos tentatives de joindre le responsable dudit EPH ont été vaines.