Les banques, les opérateurs économiques et les partenaires sociaux mobilisés



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Discuté et examiné lors du dernier Conseil des ministres, le plan de relance de l’économie nationale fera, les 16 et 17 août prochain, l’objet d’un rencontre nationale.

C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a demandé, avant-hier, au Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de préparer ce rendez-vous, qui regroupera «les membres du gouvernement chargés du développement et de la relance économique, les opérateurs économiques, les banques et institutions financières ainsi que les partenaires sociaux, à travers les organisations syndicales de travailleurs et patronales».

L’objectif, indique un communiqué des services du Premier ministère, publié avant-hier, est «la consolidation du plan national de relance socioéconomique, l’édification d’une nouvelle économie nationale sous-tendue par la diversification des sources de croissance, l’économie du savoir, la transition énergétique et la gestion rationnelle des richesses nationales».

En clair, le chef de l’Etat veut un plan pratique de sortie de crise, dans un contexte difficile marqué par la pandémie du nouveau coronavirus, qui a plongé le monde dans la récession. Seulement, quels leviers actionneront le président Tebboune et son gouvernement ?

Dans la situation qui est celle de l’économie nationale, la dévastation laissée par les anciens staffs gouvernementaux, on se demande bien où ils puiseront les ressources nécessaires pour construire et faire démarrer une machine économique en panne ?

Le ministre des Finances l’avait annoncé lors du dernier Conseil des ministres : «Le pays pouvait injecter immédiatement pour l’investissement et la relance économique l’équivalent de 1000 milliards de dinars, auxquels s’ajoutent dix milliards de dollars disponibles, qui viendront s’ajouter aux économies susceptibles d’être faites sur les dépenses inhérentes aux services et autres études.» «Cela viendra, apprendon encore, en appui aux mesures visant l’élimination de la surfacturation et la récupération de l’argent disponible dans le marché informel.» 20 milliards de dollars est la somme que compte économiser le gouvernement jusqu’à la fin de l’année.

C’est ce qui pousse en effet les autorités à croire qu’elles disposent encore d’une marge pour sortir de la difficulté. Mais ce n’est pas.

Tous les espoirs sont tournés vers un redémarrage de l’économie mondiale et la remontée des prix du pétrole.

La feuille de route fixée par le gouvernement porte sur la stabilisation des réserves et les capacités de production d’hydrocarbures à court et moyen termes (2020/2024).

C’est un sérieux défi que se doit de relever le nouveau ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar. Le secteur est confronté à de sérieux problèmes qui relèvent aussi bien de la production que de la ressource humaine et de la gestion.

Le président Tebboune l’avait souligné lors du dernier Conseil des ministres en parlant de «stagnation dans laquelle se trouve ce secteur depuis des décennies, empêtré, selon lui, dans les schémas de production classiques et perdant de vue les énormes potentialités que recèle le pays». Abdelmadjid Tebboune, qui a déclaré que toute importation de carburants et de produits de raffinage doit cesser en 2021, veut également mettre le cap sur les mines pour développer toutes les richesses que recèle l’Algérie.

Le développement de l’industrie nationale est aussi au centre du plan de relance de l’économie, qui donne la priorité au secteur de la transformation.

Le chef de l’Etat a d’ailleurs demandé au ministre de l’Industrie de libérer au plus vite, avant le 22 du mois en cours, les nouveaux cahiers de charges.

Il faut «libérer les entreprises du secteur de l’électroménager qui présentent un taux d’intégration de 70%», a ordonné le chef de l’Etat, qui a appelé aussi à donner plus de crédit aux start-up et la mise en place, dans les plus brefs délais, d’un vrai guichet unique qui aura toute l’autorité pour engager et guider l’investissement en lieu et place des anciennes structures.

En réunissant les opérateurs économiques, les banques et les partenaires sociaux, le gouvernement aura franchi un autre pas pour mobiliser tout ce que possède le pays comme ressources pour sortir de la crise et relancer l’économie.


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