US Tébessa

Le club victime de son propre entourage

Les dernières décisions prises par le bureau fédéral (BF) de la FAF concernant le sort des différentes compétitions footballistiques en Algérie sont tombées tel un couperet pour les supporters et fans du club phare de l’ancienne Theveste, à savoir les Canaris de l’US Tébessa. Des décisions qui ont balancé le club vers une division inférieure, désormais nommée la Nationale 3 groupe de l’Est.

Les fans du club espéraient en début de la saison sportive une place parmi les sept premiers, synonyme d’une accession en Division 2 professionnelle, mais hélas les circonstances actuelles causées par la Covid-19 ont poussé à l’arrêt de la compétition et le mauvais départ en championnat n’a pas permis aux Jaune et Noir de terminer parmi les heureux bénéficiaires du nouveau système de compétition approuvé par l’assemblée générale. L’équipe de l’US Tébessa, qui occupait la 9e place au moment de l’arrêt du championnat, a perdu pas moins de 14 points, surtout à domicile. Des faux pas contre l’USMK, la JSD, la CRBAF, le MOC, le CAB et surtout la défaite concédée à Tébessa contre le HBCL, lors de la phase retour. Une défaite qui a laissé des séquelles parmi les supporters, compromettant les chances de figurer parmi les sept premiers.

En réalité, ce n’est pas la défaite du HBCL qui a éloigné l’US Tébessa de la division professionnelle, mais plutôt sa gestion par ses dirigeants et son entourage malsain, principales causes des débâcles de ce club depuis trois décennies.

Un club supposé être l’un des plus riches d’Algérie avec son patrimoine cédé par un ancien maire de la ville, des membres du bureau et des dirigeants contre le dinar symbolique. L’hôtel Le Canari, la piscine et l’ancien cercle témoignent toujours de la situation catastrophique de ce club. Pour revenir au début de la saison, le club a vécu une situation jamais connue par aucune autre formation en Algérie. Au lendemain de la démission de l’ancien président Khediri Malik, c’est le président de l’autre club de la ville, le WMMT, qui s’est occupé des affaires de l’UST.

Chose interdite par la loi et par les règlements généraux du BF. Le président en question n’est même pas membre de l’AG de l’UST pour pouvoir mériter ce poste. Une situation qui décrit tout le mal de ce club ayant souffert de son entourage.