Sûreté nationale

Arrestation de criminels et de sécuritaires



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Quelques lignes, des non-dits, des répétitions et des sous-entendus pour annoncer, hier dans une dépêche APS, «l’arrestation d’une bande criminelle en lien avec des instigateurs à l’intérieur et à l’extérieur du pays».

Jamais, l’agence officielle n’a balancé une information aussi confuse que celle qu’elle attribue à la Sûreté nationale.

Ce communiqué indique : «Les services de la Sûreté nationale ont procédé, récemment, à l’arrestation d’une bande criminelle en lien avec des instigateurs à l’intérieur et à l’extérieur du pays et pour une affaire d’argent corrompu, impliquant des administrateurs et certains individus relevant de corps sécuritaires.»

La même source fait savoir que «la bande criminelle dirigée par un ancien joueur international de football est constituée également de détenus et de fugitifs».

Pour la Sûreté nationale, ce communiqué n’émane pas de ses services et aucune information n’a été donnée pour préciser son contenu.

Cependant, des sources bien informées n’hésitent pas à faire le lien entre ce communiqué et les suites de l’enquête menée par les services de la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure) sur l’ancien patron de ce service de renseignement militaire, le général Wassini Bouazza, en détention à la prison militaire de Blida depuis le 13 avril dernier, et condamné à 8 ans de prison ferme à l’issue d’un premier procès, tenu le 23 juin 2020.

Mercredi dernier, apprend-on auprès de nos interlocuteurs, 12 personnes, dont des militaires, ont été arrêtées pour leur présumée implication dans une nouvelle affaire «de trafic d’influence et de corruption» au centre de laquelle se trouverait le général Bouazza. «Les mis en cause, précise-t-on, devraient être déférés devant le tribunal militaire de Blida, où d’autres mis en cause seraient déjà en détention.»

Pour nos sources, cette nouvelle affaire qui pèse sur l’ancien patron de la Sécurité intérieure est en instruction et semble avoir des ramifications avec d’anciens militaires et des civils réfugiés à l’étranger, «qui utilisent les réseaux sociaux pour orchestrer des campagnes contre des personnalités, aussi bien de l’armée que des institutions de l’Etat, souvent en contrepartie d’argent».

Pour l’instant, rien n’a filtré sur les détails de cette enquête, à part la présentation, dans les tout prochains jours, des mis en cause devant le tribunal militaire de Blida.

A préciser également que le général Wassini s’est pourvu en appel contre le jugement de son premier procès, et devra être rejugé par la cour militaire de Blida, le 12 du mois en cours, pour «outrage verbal à corps constitué», «humiliation d’un subordonné», «faux et usage de faux» et «détention d’une arme et de munitions de guerre», en attendant que l’instruction de la deuxième affaire se termine et qui concerne également des officiers, dont le chef d’antenne de la DGSI d’Alger, le colonel Yacine, l’ex-patron de la direction de la sécurité de l’armée, le général Nabil, et le chef du service judiciaire.

Pour nos sources, le général Wassini et ses proches collaborateurs risquent de tomber sous le coup de faits criminels, passibles de très lourdes peines. Visiblement, le feuilleton Wassini n’est pas près de connaître son épilogue. 


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