A quand la réouverture des crèches ?



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Les femmes travailleuses ayant des enfants en bas âge ne savent pas à quel saint se vouer en raison de la reprise générale de l'activité économique.
Avec la reprise annoncée du travail dans plusieurs secteurs comme celui de l'éducation, la garde des enfants pose problème au moment où les crèches et les garderies d'enfants y compris les classes de préscolaire demeurent toujours fermées.

L'ouverture des crèches est la seule option qui pourrait soulager les parents mais également les propriétaires de ces structures pour enfants.
Depuis la propagation du coronavirus dans le pays, les autorités ont décidé de fermer les crèches en même temps que les établissements scolaires, le 12 mars dernier.
Tandis que les écoles vont accueillir de nouveau les élèves à partir du 4 octobre, date fixée pour la rentrée scolaire2020/2021, la réouverture des crèches n'est pas encore décidée au grand dam des parents, mais aussi des propriétaires des crèches. La date du 4 octobre sera-t-elle aussi celle de la reprise des structures d'accueil de la petite enfance ?

C'est du moins ce qu'espèrent les parents et les responsables des crèches qui préparent déjà la reprise.

C'est le cas de la crèche « Tendresse » dans la wilaya de Boumerdès qui se prépare pour la rentrée. Si la crèche, comme toutes les autres, n'a rien reçu d'officiel concernant la date de reprise, l'on prépare cependant les lieux pour accueillir les enfants dans les meilleures conditions.

« Aucune note m'est parvenue. A ma question de savoir la date de reprise auprès des services concernés, la réponse était qu'eux aussi attendent la décision des autorités, qui sera annoncée probablement d'ici la fin du mois », nous fait savoir Mme Fazia Saoudi, directrice de cet établissement, qui compte bien prendre des mesures d'hygiène pour protéger les enfants et le personnel.

Dans l'absence des recommandations des autorités relatives notamment au nombre d'enfants qui seront accueillis, comme c'est le cas pour les établissements scolaires, l'on décide d'adopter les recommandations générales, à l'instar du lavage fréquents des mains.

C'est d'ailleurs une des mesures que Mme Saoudi compte appliquer rigoureusement dans son établissement. « On va veillez au respect strict des mesures d'hygiène, comme le lavage fréquent des mains pour les enfants », souligne-t-elle, affirmant que cela se faisait même avant le coronavirus.
Pour cela, on compte davantage mettre à la disposition des enfants de l'eau, du savon et des solutions hydroalcooliques. L'heure est donc aux préparatifs de la rentrée d'autant que ces crèches sont restées fermées depuis six mois. La distanciation physique sera aussi respectée notamment avec les parents qui accompagnent leurs enfants.

A Kouba, dans la wilaya d'Alger, les inscriptions sont déjà ouvertes à la crèche « Jardin des saphirs ». La direction de la crèche informe les parents que la crèche les accueille sur rendez-vous pour limiter le nombre de personne.

Si du côté des crèches, on travaille d'arrache-pied pour accueillir les enfants, leur ouverture reste tributaire de la décision des autorités. Une reprise très attendue des deux côtés. Les responsables de ces crèches,ainsi que leurs personnels, attendent le feu vert pour reprendre l'activité, et pouvoir amortir l'impact négatif du confinement qui a causé de grandes pertes.

Les parents de leur côté voient en cette reprise un soulagement, d'autant que certains ont dû se débrouiller pour la garde de leur enfants en engageant, notamment des nourrices.
Ces derniers ne cessent de solliciter les directeurs de crèches.
« On a reçu beaucoup de demande des parents, notamment de ceux, dont les mamans ont repris le travail », signale Mme Saoudi, qui affirme que les parents qui bossent dans le secteur de l'éducation, de l'enseignement professionnel et dans le secteur privé qui sont les plus pressés.

Certains ont dû, explique-t-elle, recourir au service des éducatrices de crèches qui ont gardé les enfants chez elles, d'autres ne savent plus quoi faire si jamais la reprise du travail est annoncée et les crèches fermée. « Je ne sais pas quoi faire si les crèchent restent fermées », avoue Fariza, enseignante dans un Centre de formation professionnel et mère de trois filles, qui souligne l'incohérence dans la décision de reprise de travail et le maintien des crèches fermées. Elle ne cache pas aussi sa hantise de mettre ses filles dans une crèche, sachant que le virus circule toujours et l'application des mesures préventives s'annonce difficile pour les enfants.

Amel, intendante dans un lycée, a confié son fils d'à peine quatre mois à une nourrice. « Je suis obligée de reprendre le travail pour préparer l'examen du baccalauréat. Je n'ai pas d'autres choix que d'engager une nourrice », dit-elle.

En sommes l'ouverture des crèches règlera le problème des femmes travailleuses. Une décision devra probablement être annoncée très prochainement.


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