Poursuivie pour Propos racistes et haineux

Naïma Salhi interrogée par la gendarmerie

La députée Naïma Salhi a été convoquée et interrogée par la Gendarmerie nationale dans le cadre de la plainte dont elle fait l’objet pour propos racistes et haineux.

« Naima Salhi a été entendue par la brigade de recherche de la gendarmerie de Cheraga (Ouest d’Alger ndlr), dans le cadre de la plainte déposée contre elle le 9 juin 2019, pour ‘incitation à la haine raciale’ et ‘appel au meurtre », ont indiqué les plaignants Me Sofiane Dekkal, Me Kader Houali ainsi que le militant Salim Chait, dans un post Facebook.

Cette convocation à laquelle elle a, cette fois, répondu expliquerait, selon les plaignants, « L’agitation de la mise en cause ces derniers jours ». Son comportement, expliquent-ils, « prouve à plus d’un titre qu’elle n’est plus protégée comme elle tentait de le faire croire, en évoquant sa proximité avec les anciens gros bonnets du régime ».

Et d’ajouter que « sa dernière déclaration fantasque où elle s’est dite ensorcelée pendant trois ans, est une tentative de fuir ses responsabilités pénales et d’amadouer l’opinion. Or, il n’y pas un juge conscient qui croirait à ces affabulations ».

Toujours selon les plaignants, le pouvoir politique voudrait « en finir avec cette délinquante politique qui devient trop encombrante ».

« La balle est dans le camp du ministre de la Justice qui devra accélérer la procédure de levée de l’immunité parlementaire contre Naima Salhi, qui siège encore dans un parlement décrié par la classe politique, surtout après les révélations du député FLN d’Annaba, sur les achats de sièges à coup de milliards », soulignent-ils.