Kerouani

en priorisant le secteur sportif, le ministère chargé d’être à l’écoute de la jeunesse, en a fait le "parent pauvre" de ses activités



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Ouvrir les possibilités aux jeunes de s’investir dans les prises de décisions sociales et politiques, sont parmi les 70 actions qu’envisage de mettre en œuvre le ministère de la Jeunesse et des Sports en direction de cette frange de la population. Ce Plan national jeunesse, en cours d’élaboration, se présente sous la forme d’une série d’actions unifiées destinées à être engagées par le biais d’un certain nombre de dispositifs, par rapport à ceux mis en œuvre, précédemment "de manière disparate". Accueilli, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le conseiller auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports explique que ce plan tend à mettre en cohérence un certain nombre d’actions unifiées, en direction des personnes auxquelles elles sont destinées, citant, pêle-mêle, l’éducation, la formation, l’emploi, l’entrepreneuriat, les loisirs, et en particulier, les possibilités d’implication des jeunes dans les activités publiques. La nouveauté par rapport aux actions entreprises précédemment au bénéfice de la jeunesse, va consister, indique M. Farés Kerouani, à ne plus considérer ces derniers comme de simples bénéficiaires des politiques les ciblant auparavant, mais, désormais, comme des partenaires "à part entière", impliqués, également, dans la gestion des affaires publiques, celles relatives aux activités politiques, sociales et culturelles. Pour permettre aux intéressés de soumettre des propositions sur la manière dont ils perçoivent cette participation, celui-ci fait part de la création d’un Forum sur internet, leur permettant de les faire parvenir au ministère. Il fait également état de la création d’un Conseil supérieur de la jeunesse, "une sorte de Parlement d’instance consultative", leur donnant l’occasion d’exprimer leurs avis sur la manière dont ils conçoivent les dispositifs élaborés en leur faveur. Pour l’intervenant, le Plan national jeunesse ne vise en rien à juxtaposer ou à remplacer les politiques sectorielles existant par le passé au bénéfice des jeunes, mais de les faire interagir de façon coordonnée. En résumé, M. Kerouani considère que ce plan "une révolution en termes d’approche" se veut un cadre de gouvernance globale destiné à permettre une connaissance exacte des divers dispositifs institués, jusqu’alors, au profit des jeunes, "afin de pouvoir les améliorer constamment".     National


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