Après une semaine de campagne électorale

Même procédé avec les mêmes acteurs



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Tous les moyens ont été mobilisés pour «dynamiser» un tant soit peu une campagne pour un texte qui ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique.

La campagne électorale pour le référendum sur la Constitution, prévu le 1er novembre prochain, a clos sa première semaine.

Des dizaines de meetings et autres rencontres ont été organisés à cet effet à travers plusieurs régions du pays. Tous les moyens ont été mobilisés pour «dynamiser» un tant soit peu une campagne pour un texte qui ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique.

Et ce sont, bien entendu, les «structures» habituelles qui sont en première ligne, ceci en plus de certains membres du gouvernement ou de présidents d’instances étatiques qui ont été mis à contribution.

Ainsi, du côté des formations politiques, le PFLN, le RND et quelques autres partis, à l’instar de Nahda, Islah ou Bina, ont tenu plusieurs rencontres pour exprimer leur soutien à la nouvelle Constitution en lançant des appels aux Algériens pour aller, le 1er novembre prochain, en «masse» aux bureaux de vote et donner leur quitus à la nouvelle Loi fondamentale du pays.

Entre le boycott des partis de l’opposition, ou les appels à voter «non», émanant surtout des partis islamistes, il ne reste principalement que les formations dites du pouvoir pour soutenir le nouveau texte, ces mêmes partis donc, PFLN et RND principalement, qui n’ont cessé d’être décriés des mois durant par les manifestants du hirak.

A côté de cela, il y a également les organisations de ce qui est communément appelé la «société civile» qui se sont fortement impliquées, à l’image de l’UGTA, dont le secrétaire général, Salim Labatcha, a déjà animé plusieurs meetings ou tenu des réunions pour le même objectif, des Scouts musulmans algériens (SMA), à travers son commandant général de l’association Iqra ou de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), de son président Mohamed Alioui, pour ne citer que ceux-là.

La Tariqa Tidjania a, de son côté, rendu public, hier, un communiqué dans lequel elle soutien la nouvelle Constitution.

En somme, ce sont les mêmes entités qui ont l’habitude de se mobiliser à l’occasion des différents rendez-vous électoraux passés, dont bien évidemment ceux en relation avec les mandats successifs de Bouteflika, qui animent l’actuelle campagne électorale. Les membres du gouvernement ont aussi été mis à contribution.

Avant-hier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a déclaré, depuis Ouargla, que le projet d’amendement de la Constitution, soumis à la consultation populaire le 1er novembre prochain, assure des «acquis sans précédent à la société algérienne».

La déclaration a été faite à l’occasion d’une rencontre avec la communauté universitaire, en marge de sa visite de travail dans cette wilaya.

Mais c’est bien entendu le conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, Nazih Berramdane, qui est, jusque-là, le plus impliqué dans cette campagne.

En tout cas, cette campagne électorale ne diffère pas de certains rendez-vous électoraux passés, où ce sont certains partis politiques, PFLN et RND principalement, et certaines organisations de la «société civile», qui animent la campagne. C’est le même procédé donc qui implique les mêmes acteurs, même si les «façades» de certains ont changé, qui a été mis en œuvre à l’occasion de ce référendum.


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