Une autre baptisation au nom de Bencherif



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Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a décidé, à Djelfa, de baptiser un hôpital de 60 lits à El Birine au nom d’Ahmed Bencherif. Ce dernier ne s’entendait pas avec Bouteflika au temps de Boumediene. Djerad a déclaré à Djelfa où il était en visite que « cette démarche vient en reconnaissance au rôle de cet enfant de la région et de ses sacrifices consentis pour le pays. Sans cet homme et ses semblables, on ne jouirait pas actuellement de l’indépendance et de la liberté », a-t-il affirmé. Rappelons qu’en mars dernier,  le siège du secteur militaire de Djelfa, relevant de la Première région militaire (PRM) a été baptisé au nom du défunt Ahmed Bencherif, dans le cadre des festivités de commémoration du 58 e anniversaire de la fête de la victoire (19 mars 1962). Cette cérémonie de baptisation a été présidée par le commandant de la PRM, le général- major Ali Sidane, en présence de membres de la famille du moudjahid défunt Ahmed Bencherif. L’initiative était inscrite au titre des instructions du Haut commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) portant sur la baptisation des structures et unités de l’institution militaire du nom des chouhadas et Moudjahidines de la Révolution nationale. Après lever de rideau sur la plaque de baptisation du secteur militaire de Djelfa, le représentant de la direction régionale de la communication et de l’information de la PRM, le lieutenant colonel Laàlaouna Abdelouahab a présenté, à l’assistance, un exposé en images, sur la vie, la personnalité et le parcours héroïque du moudjahid défunt Ahmed Bencherif. Selon l’exposé présenté, le moudjahid Ahmed Bencherif est né le 23 avril 1927 à Hassi Bahabah (Djelfa). Après des études et une formation à l’école de formation des officiers actifs de "Saint-Maixent", il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) à Benshaba, dans la wilaya de Bouira, le 30 juillet 1957. En 1960, le moudjahid Bencherif fut désigné à la tète de la wilaya historique IV. Il fut arrêté par l’ennemi français dans la nuit du 23 octobre de la même année, à l’Est de Beni Slimane (Médéa), secteur d’Aumale, et fut condamné à la peine capitale. Il fut ensuite transféré à Paris le 26 février 1961, avant sa libération le jour du cessez le feu le 19 mars 1962, coïncidant avec la fête de la victoire. Après l’indépendance, le défunt Bencherif fut désigné comme membre du Conseil de la Révolution, puis commandant de la Gendarmerie nationale. Il est décédé le 21 juillet 2018.


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